Prises Accidentelles de Dauphins : ne Pénalisons pas la pêche Artisanale !

 

 

Communiqué de presse de France Jamet, député français au Parlement européen membre de la commission de la pêche

 

Prises accidentelles de dauphins : ne pénalisons pas la pêche artisanale !

 

Le Conseil d’État vient d’ordonner au Gouvernement français de fermer des zones de pêche dans l’Atlantique au prétexte de « limiter les captures accidentelles de petits cétacés », notamment les dauphins.

 

Force est de constater à nouveau que le « gouvernement des juges » prend une place démesurée dans des décisions qui ne devraient relever que de représentants élus.

 

Le Conseil d’État a suivi les recommandations d’ONG particulièrement connues pour leur harcèlement répété envers des bateaux de pêche côtière. Il y a une recrudescence effective des prises accidentelles de dauphins depuis quelques années. Cela s’explique par le fait que les dauphins suivent leur nourriture qui est repoussée plus près des côtes par les chalutiers géants exerçant au large.

 

La pêche artisanale n’est, elle, protégée par aucune ONG et seuls les élus du RN et du groupe ID au Parlement européen la défendent contre les technocrates bruxellois comme les magistrats du Palais-Royal, qui ne semblent pas se préoccuper d’un quelconque dédommagement des pêcheurs ni de la garantie de notre souveraineté alimentaire.

 

L’urgence, c’est de préserver nos artisans-pêcheurs !

Brexit : Défendons nos Pêcheurs !

Communiqué de presse de France Jamet,

Député français au Parlement européen, membre de la commission pêche

Brexit : défendons nos pêcheurs !

Deux ans après l’aboutissement des laborieuses négociations du Brexit, c’est avec la complicité du gouvernement français que Bruxelles organise la disparition de notre pêche artisanale et de nos ports.

En effet, la préfecture du Finistère envisage d’ouvrir en catimini les criées bretonnes au poisson pêché par les navires britanniques.

La filière française sera d’autant plus fragilisée puisque le prix des produits du Royaume-Uni est deux à trois fois moins cher que celui proposé par nos pêcheurs bretons[1].

Parallèlement, au lieu de se battre pour soutenir la pérennité de la filière, le Gouvernement français préfère sortir le chéquier pour financer la casse des navires de pêche ne pouvant pas supporter le choc. Quatre-vingt-dix bateaux hauturiers seront ainsi détruits, dont une trentaine dans le département du Finistère.

C’est au Guilvinec, premier port de pêche artisanal français, que le coup le plus fatal est porté, avec une perte estimée de 20% des apports de poissons à la criée, 125 marins au chômage et 800 emplois indirects touchés, du mareyeur au mécanicien bateau.

Afin que nos artisans-pêcheurs ne disparaissent pas, il est urgent d’engager une politique de patriotisme économique, d’encouragement de la consommation locale, de baisse des taxes sur l’énergie.

Nous devons privilégier en tout premier lieu les nôtres avant les autres.
Le protectionnisme économique est un humanisme.

[1] Dans la mesure où les Britanniques ne sont pas obligés d’adhérer à des organisations de producteurs, à l’inverse de nos compatriotes.

Pêche à L’anguille : la Commission Européenne doit revoir sa Position

Communiqué de presse de France Jamet, membre de la commission pêche du Parlement européen


Du 11 au 13 décembre prochains, le Conseil Pêche de l’Union européenne se réunira pour décider de la fixation des quotas de poissons pour l’année 2023. Alors que l’an dernier à la même période, la Commission européenne avait décidé d’une baisse drastique et soudaine d’un tiers sur les quotas de sole dans le Golfe de Gascogne, voilà qu’elle a pour objectif de s’attaquer cette année aux pêcheurs d’anguilles et de civelles en étendant de 3 à 6 mois la période d’interdiction de la pêche sur ces espèces. Cette période couvrant la principale période de migration de ces espèces, la décision défendue par la Commission européenne signerait de facto l’arrêt de mort de cette pêcherie traditionnelle.

Plus de 500 pêcheurs français en Méditerranée et en Atlantique seraient touchés par cette restriction, particulièrement dans les Pays-de-la-Loire (un quart du chiffre d’affaires de presque la moitié des entreprises de pêche de la région), mais aussi en Occitanie, sans possibilité de report sur d’autres espèces ni compensation financière.

Les professionnels du secteur déplorent que la Commission européenne préfère, une fois encore, les attaquer plutôt que de prendre à bras-le-corps les effets de la pêche illégale et des activités humaines autres que la pêche, qui créent de la pollution d’origine terrestre et des obstacles à la migration des poissons.

Se tenant aux côtés des pêcheurs à l’anguille, les élus du Rassemblement national au Parlement européen demandent à la Commission européenne de revoir sa position devant le Conseil Pêche 2023.

Nucléaire : L’indépendance énergétique de la France Condamnée par Bruxelles

Communiqué de presse de France Jamet,

Membre de la commission des affaires économiques et monétaire du Parlement européen

 

Ce 22 novembre, lors d’une audition conjointe des commissions Budget et Affaires Économiques et Monétaires du Parlement Européen, les députés entendaient Messieurs les commissaires européens Dombrovskis et Gentiloni rendre compte du suivi des crédits du Plan de relance européen, financé, rappelons-le avec l’argent du contribuable.

Si un doute subsistait sur la possibilité de destiner à la restauration de notre parc nucléaire français une part de ces fonds dédiés au Plan de relance dans le cadre de RepowerEU, et ce au même titre que les autres énergies décarbonées, ce doute est désormais levé. Les commissaires européens ont tous deux rejeté catégoriquement cette légitime exigence.

Ainsi, pas un centime des 210 milliards d’euros de ce dispositif ne contribuera à la construction ou à l’entretien de nos centrales.

Il est grave et inadmissible que l’argent prélevé au Peuple français ne lui permette pas de défendre son indépendance énergétique et sa filière d’excellence qu’est le nucléaire, dans laquelle notre pays a su s’investir depuis plus de 50 ans.

Cette Europe ne doit plus se faire contre la France et les Français.

L’urgence, c’est l’alternance.

Nucléaire : les Macronistes Refusent de Défendre la Filière Française !

Communiqué de presse de France Jamet,

Député français au Parlement européen

Membre de la commission des affaires économiques et monétaire

Ce jeudi 10 novembre en séance plénière du Parlement européen, lors du vote du plan Repower EU, supposé assurer l’indépendance énergétique de l’Europe, nous avons déposé des amendements pour inclure le financement du nucléaire, énergie indispensable pour notre souveraineté énergétique. Cette énergie décarbonée, dans laquelle la France a su investir et exceller, a fait ses preuves tant du point de vue de son efficacité que du point de vue environnemental et économique.

En ces temps de crise, écarter le nucléaire français serait aller à contresens, à l’heure où des millions de familles, d’enfants, d’étudiants, de retraités ou de personnes isolées et précarisées doivent faire le choix entre manger ou se chauffer… quand ils ne renoncent pas aux deux.

Pourtant, contrairement aux déclarations d’Emmanuel Macron en France, ses députés Renaissance à Bruxelles votent contre tout ce qui défend le nucléaire. Les députés RN au Parlement européen ont été les seuls à le faire explicitement, d’autant que la France a un besoin urgent de financer la rénovation de son parc.

Au Rassemblement National, nous avons fait le choix de défendre l’intérêt national, la France et les Français d’abord, sans équivoque.

L’urgence, c’est l’alternance.

https://rassemblementnational.fr/communiques/nucleaire-les-macronistes-refusent-de-defendre-la-filiere-francaise

Senne Démersale : les Pêcheurs trahis par E. Macron au profit de la pêche Industrielle Néerlandaise

Communiqué de presse de France Jamet, membre de la commission pêche du Parlement européen


Le trilogue européen qui s’est tenu ce jeudi 29 septembre au sujet du régime d’accès aux eaux de l’Union a révélé au grand jour une trahison de la part du Gouvernement français par son refus de soutenir l’interdiction de la senne démersale dans la Manche. Cette technique destructrice est régulièrement dénoncée par nos pêcheurs français mais pratiquée par les néerlandais.

Passée à une voix près (dont je m’honore) en commission Pêche du Parlement européen, la modification de l’article 5 du règlement Politique Commune des Pêches devait permettre à la France d’interdire l’accès de ses eaux territoriales en Manche aux senneurs sous pavillon néerlandais et belge. Cette modification a été rejetée, y compris par la France elle-même, au fallacieux prétexte qu’elle serait « discriminatoire » !

On savait le lobby de la pêche industrielle néerlandaise influent auprès de la Commission européenne, on découvre qu’il est aussi auprès du Gouvernement de Monsieur Macron. Le président de la République, et son secrétaire d’État à la mer Hervé Berville, sont directement responsables des faillites des pêcheurs côtiers des Hauts-de-France et de Normandie, dont les méthodes de pêche, artisanales mais durables et vertueuses, les empêchent de rivaliser avec des navires-usines de 30 mètres de long.

Les élus du Rassemblement National à Bruxelles et à Paris dénoncent le cynisme honteux du Gouvernement français, qui ne proposera, comme seule porte de sortie, que de nouveaux plans de sortie de flotte pour déchirer des navires d’entreprises familiales qui ont déjà payé un très lourd tribut avec les négociations ratées du Brexit, la crise du Covid et l’explosion des prix du carburant.

Eoliennes Offshore : on Saccage nos mers, on vire nos marins !

Communiqué de presse de France Jamet, membre de la commission pêche du Parlement européen


La marche forcée vers le tout éolien, et notamment l’éolien offshore, est résolument en marche sous la pression des directives bruxelloises avec la complicité zélée d’Emmanuel Macron.

À Saint-Nazaire, le Président de la République inaugurait le premier parc éolien maritime français opérationnel :  80 mâts de 180 mètres de haut, dotés de trois pâles chacune de la taille d’un Airbus, implantés à seulement 12 kilomètres de la côte, qui marquent le début d’un véritable naufrage écologique.

Emmanuel Macron s’y est engagé : doublement des cadences de construction et musèlement des procédures contentieuses pour arriver à l’objectif de 50 parcs offshore d’ici 2050, soit 40 gigawatts (GW), dont le rendement énergétique intermittent ne sera jamais celui de nos centrales nucléaires !

Sous la férule d’un lobbying actif, notre vaste espace maritime français fait l’objet d’une prédation sauvage des multinationales. Devant un parterre de pêcheurs médusés, le Secrétaire d’État à la Mer Hervé Berville aux Assises de la pêche de la Rochelle la présentait comme un « co-usage » des eaux. Il s’agit en réalité d’une véritable entreprise d’extorsion des pêcheurs de leur droit d’accès à la mer et à la ressource.

En effet, corollairement à la multiplication des aires marines dites « protégées » dont sont expulsés les pêcheurs sous couvert d’écologie, les promoteurs éoliens, sans vraie concertation et sans débat public, y seront autorisés à couler des dizaines de centaines de tonnes de béton dans les fonds marins.

Les élus du Rassemblement National et d’Identité et Démocratie sont plus que jamais vent debout contre cette entreprise massive de destruction de nos espaces marins. Ils condamnent avec force la complicité gouvernementale dans cette entreprise de désappropriation des pêcheurs de leur espace de travail, qui à terme privera les Français d’un pan important de leur souveraineté alimentaire.