Communiqué de France Jamet : Accord avec le Mercosur, Climat, droits de L’Homme : la Duplicité et L’hypocrisie de Macron ne Semblent pas avoir de Limites.

Le 5 décembre 2018

Si le nouveau président brésilien, Jair Bolsonaro, retire son pays de l’Accord sur le climat, Paris ne signera pas d’accord de libre-échange avec le Mercosur (Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay), a averti Emmanuel Macron, jeudi 29 novembre, à la veille du sommet du G20 à Buenos Aires.

Si, comme le locataire de l’Elysée l’affirme à juste titre, « on ne peut pas demander aux agriculteurs et travailleurs français de changer leurs habitudes de production pour mener la transition écologique, puis signer des accords commerciaux avec des pays qui ne font pas de même. Nous voulons des accords équilibrés », pourquoi alors signer de tels accords commerciaux avec le Pérou, la Colombie et tous ces pays qui ne respectent ni les Accords de Paris, ni les droits de l’Homme ?

Ce qui est mauvais pour l’un, serait bon pour les autres ? La duplicité et l’hypocrisie de Macron ne semblent décidément ne pas avoir de limites…

 

Communiqué de France Jamet : Il faut sortir L’Agriculture des Accords de Libre Échange et de L’OMC !

Le 3 décembre 2018

La modernisation de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) intervient dans un contexte de fin de cycle du libre-échangisme globalisé.

Alors que l’entièreté de nos compétences commerciales ont été dévolues à la Commission, présidée par Jean-Claude Juncker, l’UE prétend se vouloir « garante » du multilatéralisme.

Son objectif est de forcer les Etats à persévérer dans l’erreur du libre-échange intégral et débridé alors qu’elle devrait défendre les intérêts des États membres.

L’UE ose même parler de «transparence» et d’un meilleur accès aux négociations commerciales, alors même qu’elle s’est soumise sans broncher aux oukases de Juncker et de sa Commission !

Au nom d’un libre-échangisme dévoyé, elle prive la France, d’assurer et de contrôler rigoureusement son indépendance et sa sécurité alimentaire et sanitaire. C’est inadmissible !

NON, le libre-échangisme ne crée pas d’emploi.

NON, les dérives des tribunaux d’arbitrage ne protègent ni les Etats, ni les consommateurs.

OUI, le protectionnisme que Bruxelles rejette, à l’instar de l’Alena renégocié actuellement, est une solution.

La seule réforme sérieuse à proposer dès aujourd’hui, serait de sortir l’agriculture de la compétence de l’OMC et des Accords de Libre Échange.

C’est ce que nous demandons aujourd’hui, et que nous appliquerons en 2019.

Communiqué de France Jamet : Accord Commercial avec le Samoa : une porte Ouverte pour les Importations sans Limites de Nouvelle-Zélande et D’Australie en Europe.

Le 12 novembre 2018

Lundi dernier en Commission, a été voté l’adhésion du Samoa à l’accord de partenariat intérimaire entre la Communauté européenne, d’une part, et les États du Pacifique, d’autre part.

Si la Commission européenne considère cet accord comme mineur, les conséquences d’un tel texte avec ce petit archipel du Pacifique peuvent être catastrophiques.

En effet, il n’est prévu AUCUN contingent d’importation pour les Samoa, donc aucune limite de quantité pour les produits importés. Or, le Samoa, de par sa situation géographique et son histoire, est une porte ouverte pour les exportations de la Nouvelle-Zélande et de l’Australie.

Sans prendre la pleine mesure de ce qui pourrait arriver sur le sol européen dès à présent, ni les conséquences directes sur nos filières agricoles, les responsables européens permettent ainsi à la Nouvelle-Zélande et à l’Australie de profiter de cette faille pour faire transiter et ainsi inonder le marché européen de leurs produits.

Déjà signataires d’Accords de libre échanges inquiétants pour les filières agricoles des pays membres de l’UE et gros exportateurs de bovins, d’ovins, de lait en poudre, ces deux pays sont les premiers partenaires commerciaux du Samoa.

Cette éventualité préoccupante ne semble n’avoir pas même été imaginée par la Commission.

Deux choses l’une : soit les responsables de cette Commission sont d’une naïveté coupable, auquel cas ils ne sont pas compétents pour gérer les affaires européennes au bénéfice des intérêts des pays membres ; soit tout cela est fait sciemment et nous montre, une fois de plus, que l’Union européenne est actuellement dirigée par des groupes d’intérêts industriels et financiers qui agissent dans l’ombre, plutôt que par les représentants des peuples des pays membres.

Dans chacune de ces hypothèses, ils doivent savoir que leur fin est bientôt proche, car en 2019, nous arrivons !

[ Communiqué de presse de France Jamet ] Accord Bruxelles-Singapour : Avec L’UE, le Commerce n’a pas D’ennemi.

Le 19 octobre 2018

Ce vendredi, à Bruxelles, la Commission européenne de M. Juncker s’apprête à signer un nouvel Accord de libre-échange avec Singapour.

Rappelons que depuis la révision de ce traité, la Cour de Justice Européenne oblige désormais la ratification par les Parlements nationaux et régionaux pour ce qui est des Investissements, mais que le volet commercial, lui, s’impose toujours aux Etats sans discussion possible.

Ce traité est catastrophique sur le fond, car il va ouvrir grand les portes aux exportations de la Chine, la Malaisie, l’Indonésie et de toute l’Asie, vers l’UE sans protection ni régulation.

Enfin, sur la forme, on relèvera que les « grands principes » que nous vend  l’Union européenne à longueur de temps n’ont plus cours lorsqu’il s’agit des intérêts financiers des multinationales. Ainsi Bruxelles, si prompte à donner des leçons aux Etats membres, garde les yeux grand fermés vis-à-vis de Singapour, pourtant classée 151ème dans le monde en matière de liberté de la presse par Reporters Sans Frontières et sur la non-application des droits de l’homme et de la liberté d’expression dénoncée par Amnesty International.

Heureusement, la majorité qui se profile à l’horizon 2019 aspire à rendre aux Nations leur souveraineté, leur pouvoir de décision et nous permettra de remettre en cause le sacro-saint principe d’irréversibilité de ces traités.

France JAMET,

Député français au Parlement européen

1ère Vice-présidente du groupe RN au Conseil Régional d’Occitanie,

Membre du Bureau national du Rassemblement National

[ Communiqué de France Jamet ] ALENA 2.0 et CETA : les Producteurs Européens se font traire par les Producteurs Nord-américains !

Communiqué de presse de France JAMET, Député français au Parlement européen, 1ère Vice-présidente du groupe RN au Conseil Régional d’Occitanie, Membre du Bureau national du rassemblement national

Selon les premiers éléments disponibles, cette nouvelle mouture de l’ALENA 2.0 (Accord de libre-échange nord-américain) qui vient d’être signé entre Donald Trump et Justin Trudeau, offre aux Etats-Unis un accès à environ 3,5% du marché laitier canadien, évalué à 16 milliards de dollars, tout en protégeant le Canada d’éventuels tarifs douaniers automobiles.

Il vise donc à protéger les automobiles canadiennes au détriment du marché du lait canadien qui s’ouvre au lait américain.

Selon Reuters, le gouvernement Trudeau se serait donc engagé à dédommager ses producteurs laitiers lésés. Ce que la Commission européenne nous interdit de faire pour les nôtres, au nom de la libre-concurrence !

L’accord du CETA engagé par M. Juncker va sûrement permettre aux producteurs laitiers canadiens de rééquilibrer cette situation sur le dos des producteurs laitiers européens. En décembre 2017, les professionnels de la filière laitière en France estimaient qu’il n’y avait « pas de risque de voir [les] produits laitiers concurrencés, vu le niveau du prix du lait » canadien. Ce n’est plus le cas désormais et avec cet accord USA-Canada, cela risque d’empirer.

Au final, ce sont toujours les filières agricoles qui pâtissent du libre-échangisme, car elles pèsent moins que les industriels de l’automobile. L’immense majorité des ALE conclus par la Commission européenne vont en ce sens.

Un protectionnisme intelligent, excluant tout libre-échangisme échevelé, serait en capacité d’éviter le pire à nos filières.

Seule une Europe des Nations et des Libertés le permettra en 2019 !

[ Communiqué de France Jamet ] Fraude Massive au rosé Espagnol : Non, cette Europe ne Protège pas !

Le 12 juillet 2018

En 2016 et 2017 des millions de litres de vin rosé espagnol ont été vendus comme du vin français : étiquettes ambiguës ou trompeuses, voire même une « francisation » frauduleuse (1).
Dans près d’un établissement contrôlé sur cinq, du rosé espagnol (au prix de 0,34€ /litre) était présenté et vendu au prix du vin français (0,75 à 0,90 € /litre).

Les grands perdants sont nos producteurs français, qui le dénoncent depuis 2 ans, et bien sûr les consommateurs, trompés sur la marchandise et les prix !

A l’heure où Bruxelles négocie de nouveaux traités à marche forcée, où les IGP, AOC des vins et spiritueux ne seront ni protégées ni garanties, comme on l’a vu pour le CETA (Canada), il est impératif et urgent de mettre un terme à la permissivité ultralibérale de M. Juncker et ses amis.

Il faut en finir avec cette Europe qui ne protège rien, ni personne. Respecter le principe de précaution, la souveraineté nationale et protéger nos producteurs et les consommateurs français : C’est l’Europe des Nations et des Libertés que nous défendrons en 2019.

France JAMET,

Député français au Parlement européen

1ère Vice-présidente du groupe RN au Conseil Régional d’Occitanie,

Membre du Bureau national du rassemblement national

(1) Enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF)

 

[ Communiqué Cosigné par France Jamet ] MERCOSUR, un Nouveau Scandale à L’horizon !

MERCOSUR : Marché commun du Sud est une communauté économique qui regroupe plusieurs pays de l’Amérique du Sud.

À marche forcée, la Commission européenne veut imposer en décembre prochain la signature d’un accord de libre-échange entre l’Union européenne et les pays membres du MERCOSUR. Pourquoi tant de précipitation alors que les discussions sont au point mort depuis plus d’un an? On nous annonce en substance les bienfaits d’un potentiel accord notamment pour le secteur agricole européen…

Pourtant, la Russie vient de décider de suspendre, à partir du premier décembre 2017, les importations de viande de porc et de bœuf du Brésil pour protéger le consommateur de substances toxiques. Déjà en mars 2017, un scandale de viande avariée avait été détecté chez le plus grand exportateur de bœuf et de volaille brésilien.

Aujourd’hui, en signant ce traité entre l’Union européenne et le MERCOSUR, le Parlement européen prend le risque d’un triple scandale de grande ampleur : sanitaire, environnemental et financier.

Le groupe Europe des Nations et des Libertés souhaite protéger le consommateur européen de ces risques et demande l’arrêt immédiat des négociations.

[ Communiqué de France Jamet ]

Baisse d’activité de Saipol : le gouvernail ultra-libéral de Bruxelles plonge le port de Sète dans l’incertitude

L’entreprise Saipol, producteur de biodiesel de colza, est contrainte de réduire ses activités suite à la décision de l’Union européenne de favoriser l’importation de biodiesel de soja argentin. Une nouvelle fois, Bruxelles préfère sacrifier les intérêts des acteurs économiques des Etats membres sur l’autel de l’ultra-libéralisme.

En effet, Saipol représente 25% de l’activité portuaire de Sète-Frontignan et près de 120 emplois direct et indirects. Moteur du pôle agro-industriel du port de Sète, l’entreprise française avait investi 28.5 millions d’euros en 2015 dans deux nouvelles installations afin d’accroître sa production de biodiesel, permettant ainsi au port héraultais d’engranger de nouvelles parts de marché. Or, la concurrence déloyale du biodiesel argentin pourrait entrainer un coup d’arrêt de la croissance du trafic portuaire et affaiblir la portée des investissements consentis par la Région à l’égard du port sétois.

Le Front National s’inscrit à rebours de cette politique commerciale européiste nocive pour notre industrie. Il préconise l’instauration d’un protectionnisme intelligent consistant notamment à mettre en place des droits de douane dissuasifs pour sauvegarder certaines de nos filières stratégiques ou fragilisées, tel qu’ont pu le faire les Etats-Unis à l’égard du biodiesel argentin.

Nous en appelons également à la vigilance des acteurs régionaux face aux traités de libre-échange qui vont déverser sur notre marché des produits conçus sans cadres sanitaires et environnementaux et multiplier les situations similaires à celle qui se passe actuellement au port de Sète.

France JAMET
Député française au Parlement européen au sein du groupe Europe des Nations et des Libertés
1ère Vice-Présidente du  Groupe FN – Région Occitanie