L’aide au Carburant pour la pêche Prolongée Jusqu’au 4 Décembre… et après ?

|Communiqué de presse de France Jamet, membre de la commission pêche du Parlement européen|

Ce jeudi 12 octobre, à quelques heures de la fin du dispositif des aides, le secrétaire d’État à la Mer, Hervé Berville s’est rendu au Guilvinec et à Lorient en Bretagne pour y rencontrer nos pêcheurs très inquiets pour leur filière, l’avenir de leur métier et leurs familles.

Il leur a promis de prolonger de 20 cts/litre jusqu’au 4 décembre prochain l’aide au carburant, sans leur assurer quoi que ce soit pour la suite… Leur avenir reste donc en suspens !

Après avoir annoncé en septembre la fin des aides de l’État au carburant, dans un contexte de forte inflation, il a présenté un « plan de transition énergétique » afin d’aider prétendument la filière.

– L’augmentation annoncée d’1 million € en 2024 du fonds d’intervention maritime, sonne comme une obole lancée à la face de nos pêcheurs.

– Sa promesse de 450 millions d’euros sur dix ans issus de la taxe éolienne, résonne comme un énième mensonge de ce gouvernement qui se couche docilement face à toutes les décisions de Bruxelles.

Nos pêcheurs, garants de notre souveraineté alimentaire, ne mendient pas : ils souhaitent exercer leur métier et en vivre.

Mes pensées vont à toutes les familles, les blessés et les victimes touchés par ce terrible séisme qui vient de frapper le Maroc 🇲🇦

Le Flicage des Pêcheurs par Bruxelles S’intensifie

 

 

 

Le flicage des pêcheurs par Bruxelles s’intensifie

 

Ce 30 mai, le Conseil de l’Union européenne, et les députés européens de la coalition réunissant les Verts jusqu’aux LR, ont défini les nouvelles règles de contrôle de la pêche afin d’intensifier le flicage de nos pêcheurs :

 

– caméras embarquées obligatoires pour les navires de 18 mètres ;

– système de traçage satellite pour tous les navires.

 

Sous couvert de « numérisation des outils », Bruxelles renforce son emprise sur notre pêche à travers l’obligation de débarquement [1] inapplicable pour les pêches côtières, semi-hauturières et multi spécifiques.

 

Cette règlementation oblige nos pêcheurs à des dépenses d’équipement disproportionnées par rapport à la rentabilité de leur navire et les assimile à des délinquants.

 

Si notre farouche opposition avait permis une légère concession de la part de la Commission européenne [2], le nouveau projet de règlement salué par les ONG environnementales, n’en demeure pas moins inacceptable :

Parce qu’il met en danger la pérennité de notre pêche de petite et moyenne échelle.

Parce que nos importations de poissons à l’étranger augmenteront et affaibliront notre indépendance.

 

Le cœur du programme du Rassemblement national est la souveraineté de notre Nation, et notamment sa souveraineté alimentaire. Nous défendrons nos pêcheurs contre toutes les réglementations abusives que veut leur imposer l’Europe de Bruxelles.

 

 

 

[1] C’est à dire l’interdiction de rejeter toute prise, même accidentelle, à la mer

[2] Le projet initial de la Commission européenne était de rendre obligatoire les caméras embarquées pour tous les navires de 12 mètres, qui était une attaque en règle contre la pêche artisanale.

 

Le Délire de « super Eurorégion » de Mme Delga joue contre la France et les Intérêts de nos Compatriotes

Le projet lunaire de « macro-région méditerranéenne » exposé cette semaine à Barcelone par la présidente de l’exécutif régional d’Occitanie, Carole Delga, va directement à l’encontre des intérêts de nos compatriotes et est ouvertement antinational en plus d’être dangereux.

D’inspiration ouvertement euro-mondialiste, cette initiative défendue par la présidente socialiste remet sérieusement en cause le peu qui nous reste de souveraineté nationale, notre identité, de même que nos intérêts économiques et commerciaux (ainsi nos pêcheurs seraient impitoyablement sacrifiés).

Elle menace de facto notre mode de vie et notre sécurité, puisque cela fournirait un appel d’air sans précédent pour une nouvelle vague migratoire qui bousculerait les équilibres géopolitiques déjà bien mis à mal depuis plusieurs décennies par les politiques de droite comme de gauche.

Plutôt que de se lancer dans de telles lubies, afin de satisfaire un ego surdimensionné, la présidente de l’Occitanie ferait mieux de se mettre au travail afin de trouver des solutions viables pour améliorer le quotidien de tous nos compatriotes en région qui sont de plus en plus nombreux à souffrir du chômage, de la paupérisation, de l’écroulement de leur pouvoir d’achat, et de la désertification progressive d’une partie du territoire (médecins, services de proximité…).

L’heure n’est pas aux délires narcissiques d’un exécutif hors sol : l’alternance que nous proposons est plus qu’une nécessité, c’est devenu une urgence !