[ Tribune Libre ] Carburant : SOS Filière pêche !

Tribune de France Jamet,
député français au Parlement européen,
Membre de la commission Pêche

Cela faisait des mois que la situation économique des pêcheurs en France et en Europe était très difficile, elle est devenue intenable depuis le début du conflit russo-ukrainien avec l’envolée vertigineuse des prix du carburant. Les dispositifs d’aides prévus par le Gouvernement français et la Commission européenne, s’ils sont bienvenus, ne sont malheureusement pas suffisants.

UNE PROFESSION RENDUE EXSANGUE PAR L’ENVOLÉE DES PRIX DU CARBURANT :

Depuis le 10 mars, le prix du gazole de pêche oscille autour de 1 euro par litre – avec un pic historique à 1,30€ – soit plus du double des prix affichés l’année dernière à la même période. Pour un bateau de 12 mètres, c’est-à-dire correspondant plus ou moins à la taille moyenne des navires de la flotte française, cela signifie près de 3 000 litres de carburant par mois1 , avec des variations en fonction de la distance parcourue et du type de pêche pratiquée. Avec les chalutiers, qui traînent de lourds filets de poissons derrière eux, la consommation peut atteindre 38 000 litres par mois. Pour un simple chalutier artisan de 16 mètres, les charges augmentent d’environ 1 200 euros par jour2. Autant dire que pour les chalutiers de la Méditerranée, déjà frappés par les restrictions du plan de gestion européen West Med (40% de jours de sortie en mer en moins sur 5 ans), c’est la mise à mort assurée.

Les conséquences directement observables s’exercent sur la baisse des salaires des équipages, qui ne sont plus rémunérés à la juste valeur de leur travail. Deux semaines de travail dans des conditions souvent difficiles, dans des espaces exigus sur des bateaux soumis aux variations des caprices de la météo, ne rapportent guère plus qu’une poignée de centaines d’euros. Et comme les dépenses de carburant des gigantesques chalutiers travaillant pour les distributeurs (tels Intermarché) sont prises en charge par le groupe de grande distribution et non réparties entre les pêcheurs, c’est la pêche artisanale qui prend de plein fouet cette crise énergétique.

Malheureusement, et bien que le monde de la pêche soit demandeur en la matière, il n’existe pas, à l’heure actuelle, d’alternative décarbonée viable : le biocarburant et l’hydrogène vert sont trop chers et encore peu opérationnels. Le tout électrique n’est qu’une chimère tant que les ports ne seront pas équipés de bornes électriques pour recharger les navires. Il n’est pas envisageable non plus pour les pêcheurs de répercuter le coût de ces hausses sur le prix du poisson, car les produits doivent rester abordables pour les consommateurs.

Poussés dans leurs derniers retranchements, bien des pêcheurs français, notamment en Bretagne, ont cessé leurs activités du 14 au 22 mars afin de protester contre cette flambée des prix. De toute façon, pour nombre d’entre eux, la perspective d’une sortie en mer n’est plus rentable.

UNE RÉACTION NATIONALE ET EUROPÉENNE TROP TARDIVE ET INSUFFISANTE :

À la suite de ce notable mouvement de grève, fidèle aux habitudes de ce Gouvernement qui agit toujours en réaction et non par anticipation, le Premier ministre Jean Castex a promis, le 16 mars dernier, une aide financière équivalente à 35 centimes d’euro par litre de gasoil pour les pêcheurs jusqu’à la fin juillet. Cette mesure, cautère sur jambe de bois, n’a bien sûr pas convaincu les pêcheurs pour lesquels seul le blocage du prix du carburant de pêche à 60 centimes le litre pourrait les soulager3. De plus, beaucoup de chalutiers faisant leur plein de carburant à l’étranger, leur secteur de pêche est de fait exclu du système d’aide à la pompe. Selon les représentants des fédérations de pêche, cela représente 30% des achats de carburant par les pêcheurs4.

Ajoutons qu’à l’heure qu’il est, le versement des aides promises n’a toujours pas eu lieu. La situation devient intenable et nécessite la mise en œuvre de cet engagement au plus vite, et avec effet rétroactif.

La Commission européenne s’étant octroyé toutes les compétences en matière de pêche, c’est de toute façon à elle qu’il revient de juger de l’eurocompatibilité des mesures de soutien à la pêche. Deux mesures ont récemment été adoptées par la Commission, les 23 et 25 mars, pour soutenir les secteurs de la pêche et de l’aquaculture dans le contexte de l’invasion de l’Ukraine par la Russie :

– un très léger relèvement du plafond d’aide par entreprise dite « minimis » (c’est-à-dire des aides d’État directes ou indirectes qui ne nécessitent pas l’accord préalable de la Commission5) de 35 000 euros pour 2022 (en plus des 30 000 euros déjà autorisés dans ce cadre) avec effet rétroactif à partir du 24 février, date du début de l’invasion. Cette première mesure a été jugée très en deçà des attentes des professionnels. Le plafond de 65 000 euros des aides de minimis risque d’être vite atteint, notamment pour les armements ayant plusieurs navires. Au Conseil de l’UE, plusieurs États, dont la France, avaient demandé de relever ce plafond des aides en les portant à un montant d’au moins 300 000 euros6.

– le retour du mécanisme de crise du FEAMPA (Fonds européen pour la pêche, l’aquaculture et la mer) qui avait déjà servi en 2020 lors de la crise du Covid7. Concrètement, cela veut dire que les États-membres ont le droit de consacrer leur enveloppe FEAMPA pour une aide immédiate aux opérateurs des secteurs de la pêche, de l’aquaculture et de la transformation des produits de la mer, en leur offrant une compensation financière pour les pertes économiques et les coûts supplémentaires découlant de la perturbation actuelle du marché. Le deuxième volet de ce mécanisme de crise comprend également des aides pour le stockage des produits de la mer afin d’assurer un niveau des prix corrects sur le marché. Ce mécanisme temporaire entre en œuvre avec effet rétroactif à compter du 24 février jusqu’à la fin 20228.

Ces mesures destinées aux navires allant en mer et alimentant le marché sont évidemment bienvenues, mais aussi bien tardives, lorsque l’on sait qu’une grande part du précédent FEAMP n’a pas été utilisée. Et au lieu de légiférer en faveur d’une meilleure utilisation de ces fonds avec le nouveau FEAMPA 2021-2027, la Commission européenne a récemment tenté d’en compliquer plus encore l’accès9.

PRENDRE DES MESURES COMPLÉMENTAIRES D’URGENCE :

Il est navrant de constater qu’il faut attendre de graves crises économiques pour que l’Union européenne découvre quelques bienfaits du protectionnisme, sans toutefois aller au bout. Lors de la dernière plénière du 24 mars, les élus du Rassemblement National au Parlement européen ont adopté une résolution commune sur la sécurité alimentaire10, qui réclamait des mesures d’urgence bien plus larges que ce que propose la Commission :

– soutien à l’arrêt temporaire des activités de pêche ;

– augmentation de la flexibilité des quotas annuels (hausse de 10 à 25%), comme cela a déjà été fait en 2015, après que l’annexion de la Crimée par la Russie a engendré une forte perturbation des marchés mondiaux pour un certain nombre de stocks halieutiques. En effet, la Commission doit dès maintenant prendre des dispositions similaires pour garantir que les quotas inutilisés en 2022 soient transférés à 2023 ;

– l’augmentation du plafond des aides d’État (minimis) jusqu’à 500 000 euros et l’inclusion de la pêche et de l’aquaculture dans le cadre temporaire pour les aides d’État. Il est inconcevable qu’en période de crise, les États-membres ne puissent pas protéger les acteurs de leurs économies au nom du dogme européiste de la « concurrence libre et non faussée ». Cette proposition de relèvement conséquent du plafond des minimis est d’autant plus vitale que sont compris dedans les dispositifs d’exonération de charges que peut mettre en œuvre l’État-membre concerné pour aider ses patrons-pêcheurs.

La situation actuelle de la filière pêche demande des mesures immédiates et renforcées sur le court terme, car elle est en état d’urgence vitale. À plus long terme, cette crise énergétique met en lumière la nécessité pressante d’aborder le problème de l’efficacité énergétique des navires. Les pêcheurs sont en première ligne face à la fluctuation des cours mondiaux du pétrole parce que leurs navires, trop anciens, sont étudiés pour fonctionner selon un modèle de consommation datant de l’époque où le baril de pétrole avait un coût inférieur à 50 dollars. Ce monde-là étant révolu, la viabilité économique des navires de pêche passe donc par une adaptation à la nouvelle donne énergétique.

PROTECTION – PROJECTION – TRANSMISSION :

Le triptyque fondateur de la vision de Marine Le Pen correspond parfaitement aux attentes de nos pêcheurs.

Protection : Il faut des mesures de soutien immédiates pour sauver nos filières pêche et aquacole, indispensables à notre souveraineté et sécurité alimentaires ;

Projection : Il faut financer la recherche et l’innovation technologique et énergétique auxquelles les gouvernements successifs ne sont pas attachés, sinon à leur imposer une écologie punitive ;

Transmission : Il faut permettre à nos pêcheurs et aux acteurs de l’aquaculture de transmettre leurs métiers, leurs savoirs et ce patrimoine d’excellence qui fait la fierté de notre France.

1 Chiffres de l’observatoire Amarrée : https://amarree.fr/observatoire/

2 « Les pêcheurs en détresse face à la cherté du carburant », Reporterre, 29 mars 2022, https://reporterre.net/Les-pecheurs-en-detresse-face-a-la-cherte-du-carburant

3 « Les annonces de Jean Castex n’ont pas convaincu tous les pêcheurs », Le Marin, 17/03/2022, https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/peche/42920-les-annonces-de-jean-castex-nont-pas-convaincu-tous-les-pecheurs

4 « Carburants : les aides promises aux pêcheurs et aux transporteurs routiers se font attendre », Le Figaro, 15/04/2022, https://www.lefigaro.fr/social/carburants-les-aides-promises-aux-pecheurs-et-aux-transporteurs-routiers-se-font-attendre-20220415

5 Plus précisément, un minimi est un seuil en dessous duquel les aides allouées à une entreprise sont présumées compatibles avec le marché commun de l’Union européenne au nom de ses règles de « concurrence libre et non faussée », et qui ne nécessite ni une obligation de notification ni une autorisation de la Commission européenne (voir les articles 107 et 108 du Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne)

6 « Les États poussent la Commission européenne à agir vite sur le carburant pêche », Le Marin, 22/03/2022, https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/peche/42956-les-etats-poussent-la-commission-europeenne-agir-vite-sur-le

7 En vertu de l’article 26 du règlement sur le fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture (Feampa), modifié à l’occasion pour définir le conflit russo-ukrainien comme faisant partie des circonstances exceptionnelles justifiant ces mesures d’urgence

8 Communiqué de presse de la Commission européenne, 25 mars 2022, https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/IP_22_2003

9 C’est l’objet du règlement délégué du 5.11.2021 de la Commission européenne « sur certaines dispositions du Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture (FEAMPA) en ce qui concerne les périodes et les dates d’inadmissibilité des demandes de soutien »

10 « PROPOSITION DE RÉSOLUTION COMMUNE sur la nécessité d’un plan d’action urgent de l’Union européenne visant à assurer la sécurité alimentaire à l’intérieur et à l’extérieur de l’Union compte tenu de l’invasion de l’Ukraine par la Russie »

https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/RC-9-2022-0160_FR.html

[ Communiqué de presse ] Non à de Nouveaux Impôts Européens !

Non à de nouveaux impôts européens !

Organisée par le Parlement Européen et le Sénat Français, la semaine interparlementaire a été l’occasion pour l’Union Européenne d’exposer et tenter de justifier ses objectifs en matière budgétaire et fiscale : passer de 1% à 10% du PIB des 27 pays de l’UE.

Pour cela, une seule voie possible : créer de nouveaux impôts européens. Pour cela, une seule voie possible : la poche du contribuable.

  • Les Français vont être dépossédés d’un des fondements essentiels de notre démocratie : le consentement à l’impôt ;
  • Les ménages français comme nos entreprises n’en peuvent déjà plus du matraquage fiscal.

En pleine crise géopolitique, énergétique et sociale, et alors que la France est contributeur net de 7,5 milliards d’euros par an au budget de l’UE, Bruxelles dépouille nos nations libres et souveraines pour s’arroger toujours plus de pouvoir et ponctionner toujours plus d’argent.

Nous sommes contre le principe d’un impôt européen qui dépossèdera les peuples de leur pays et de leur argent.

[ Communiqué de presse ] Bateaux de pêche Immobilisés à quai : nos Solutions D’urgence

Bateaux de pêche immobilisés à quai : nos solutions d’urgence

Depuis des mois, et plus encore avec le début du conflit russo-ukrainien, le secteur de la pêche est confronté à de très graves difficultés économiques, liées notamment à l’augmentation sans précédent des coûts du carburant, qui contraignent de plus en plus d’armateurs à laisser leurs navires à quai.

Selon le Comité National des Pêches et des Élevages Maritimes, le prix du carburant en France vient d’atteindre le niveau historique de 1,30€/litre en métropole (hors Corse).  Pour de nombreux pêcheurs, il est impossible qu’une sortie en mer devienne rentable à ce coût.

Puisque la pêche est une compétence exclusivement communautaire, les élus du Rassemblement National au Parlement européen (groupe Identité et Démocratie) appellent la Commission européenne à prendre ses responsabilités en adoptant plusieurs mesures d’urgence pour répondre à cette crise :

– débloquer immédiatement les sommes inutilisées du Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture (FEAMPA) afin de venir en aide aux pêcheurs en difficulté ; augmenter les plafonds d’aide par entreprise pour compenser les surcoûts engendrés par la hausse des prix du carburants ;

– Garantir une flexibilité des possibilités de pêche, en autorisant le transfert des quotas inutilisés en 2022 à 2023.

Ces mesures, combinées à celles que peuvent prendre les États membres (sur la baisse des taxes et des cotisations), doivent viser à protéger le secteur de la pêche et, de ce fait, la sécurité alimentaire de l’Union européenne, à l’heure où l’autonomie stratégique devient une question vitale pour tous les États membres.

[ Communiqué de presse ] Dix Millions de Pauvres en France, ce N’est pas une Priorité pour Madame Borne !

Dix millions de pauvres en France, ce n’est pas une priorité pour Madame Borne

Ce mardi 25 janvier, le Parlement Européen recevait la Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion Elisabeth Borne, venue présenter les priorités de la Présidence française de l’UE devant la commission de l’Emploi et des Affaires sociales.

Cette dernière a méthodiquement esquivé les questions qui lui ont été posées par les députés du Rassemblement National sur des enjeux cruciaux pour le peuple français :

– le travail détaché ;

– la détérioration des conditions de travail et des salaires ;

– la perte de pouvoir d’achat (électricité, carburant, gaz, produits de première nécessité…).

Alors que les politiques européennes ont engendré en France 6,5 millions de chômeurs et 10 millions de pauvres, les Français sont légitimes à demander des comptes : comment l’Union européenne utilise-t-elle leur argent ? (1)

L’Europe, maison commune millénaire, c’est plus et c’est mieux qu’un simple marché centralisé ouvert aux trafics et aux migrations.
Les élus européens du Rassemblement National s’engagent à soutenir la restauration d’ un État Stratège qui aura à cœur de défendre les intérêts des travailleurs français et leur pouvoir d’achat

(1)    : La France est le deuxième contributeur net de l’Union européenne

[ Communiqué de presse ] Plan « West Med »: L’Union Européenne veut la mort de nos Pêcheurs en Méditerranée

Plan « West Med »: l’Union européenne veut la mort de nos pêcheurs en Méditerranée
Samedi 11 décembre, les chalutiers d’Occitanie organiseront des blocages dans les ports d’Agde, de Sète, du Grau-du-Roi et de Port-la-Nouvelle pour protester contre le plan de gestion européen « West Med », actuellement examiné en conseil des ministres à Bruxelles.
Décidé en 2019 par la Commission européenne dans l’objectif affiché de protéger les stocks de merlu et de rouget, soit seulement deux des 80 stocks les plus péchés en Méditerranée, ce plan de gestion prévoit une baisse drastique de l’effort général de pêche pour les chalutiers français, espagnols et italiens de Méditerranée. Les baisses de jours de sortie en mer annuels, déjà entamées l’an dernier, chuteront encore de 183 à 176 jours d’ici le mois prochain, et doivent atteindre 145 jours en 2026 (soit une baisse de 40% sur 5 ans).
Parallèlement, le seuil moyen de rentabilité de ces chalutiers est passé de 177 jours de sortie en mer à 209 jours par an en raison de la flambée des prix du carburant, dont le montant a doublé en un an.
Il s’agit donc d’un calcul impossible qui conduira vers le plan de sortie de flotte les trois quarts des 58 chalutiers français restants en Méditerranée, ce qui prouve que la Commission européenne et le gouvernement français aux ordres n’ont, dans le meilleur des cas, aucune idée des réalités de la pêche en Méditerranée, et dans le pire des cas, une volonté manifestement criminelle d’asphyxier financièrement nos pêcheurs.
Durant la commission de la pêche du Parlement européen qui s’est tenue cette semaine, France Jamet a qualifié ce plan de gestion de « véritable condamnation ».
« Si l’Union européenne persiste à les persécuter ainsi pour prévenir des phénomènes dont ils ne sont pas responsables, ils n’existeront bientôt plus », a-elle ajouté, avant de continuer : Pourtant, l’Ifremer comme d’autres instituts scientifiques, ont prouvé dès le tournant 2008, que la dégradation des mers et de la ressource halieutique provenaient d’une origine terrestre […] c’est aux pêcheurs à demander des dommages et intérêts à tous ceux qui ont pollué nos mers et détruit nos ressources et leur espace de travail ».
Député français et membre de la commission de la pêche du Parlement européen, France Jamet ainsi que les représentants du Rassemblement National de l’Hérault se rendront ce samedi à Sète pour manifester leur soutien à nos pêcheurs français aujourd’hui en grave péril.

[ Communiqué de presse ] Face au Pacte Vert de Bruxelles, Protégeons nos Emplois !

Face au Pacte Vert de Bruxelles, protégeons nos emplois !

La mutation à marche forcée de notre industrie automobile, sous la pression idéologique des écologistes, frappe de plein fouet la région Occitanie et plus particulièrement l’Aveyron.

Comme l’affirme à juste titre le président du Conseil économique social, environnemental et régional (Ceser), Jean-Louis Chauzy, nous payons aujourd’hui l’imposture écolo-bobo qui vise à diaboliser le diesel, qui font fi des milliers d’emplois qui seront sacrifiés sur l’autel des lubies délirantes du « Pacte Vert » financé par Bruxelles.

La liquidation de la fonderie Sam à Viviez, qui fait suite à la crise sociale de Bosch à Rodez, où l’équipementier automobile a bien failli fermer, intervient dans ce contexte de crise industrielle générée par l’euromondialisme mortifère. Cette politique de désindustrialisation et de paupérisation de notre pays est parfaitement assumée par les eurocrates et acceptée par les exécutifs nationaux et régionaux de droite comme de gauche

Les salariés de ce qui reste de nos industries nationales savent qu’ils ne peuvent pas compter sur un État Macron dépourvu de la moindre volonté pour les défendre, par idéologie bruxelloise et lâcheté intellectuelle

C’est en mettant en place un État stratège et souverain, comme nous le défendons au Parlement européen et comme le fera Marine Le Pen en 2022, que nous serons en mesure de protéger nos industries, nos emplois et notre compétitivité

[ Communiqué de France Jamet ] Réduction des Flottes de pêche Françaises : le Fatalisme du Ministre de la pêche est Révoltant !

Réduction des flottes de pêche françaises : le fatalisme du ministre de la pêche est révoltant !

À Saint-Pol-de-Léon, en Bretagne, s’ouvrait ce matin l’édition 2021 des Assises de la pêche et des produits de la mer avec, en préambule, un discours de Madame Annick Girardin, ministre de la Mer.

Présente à cet évènement pour écouter et soutenir les acteurs de la filière française de la pêche et de l’aquaculture, j’ai entendu, effarée, le fatalisme désinvolte de cette dernière concernant le sort réservé aux nombreuses flottilles qui ne résisteront pas aux nouvelles baisses de quotas imposées par l’Union européenne.

Ainsi, en Méditerranée, l’effort de pêche devra encore baisser de 40% d’ici 2025. Ceci condamnera inévitablement les nombreux chalutiers déjà immobilisés par les précédentes baisses de quotas et la hausse faramineuse des prix des carburants.

Moins de bateaux, plus de quotas, moins de territoires, plus de réglementations : telles sont les mesures à venir égrenées par le ministre. Aux pêcheurs soucieux de vivre de leur métier et de la pérennité de leurs filières, son maître mot : « Adaptez-vous ! ».

Après avoir présenté quelques mesures d’accompagnement concernant la retraite des pêcheurs – dans tous les sens du terme – et la parité hommes-femmes sur les bateaux, Madame le ministre, toute honte bue, a osé dresser un bilan satisfactoire d’une politique euro-macroniste qui a pourtant largement montré ses failles abyssales.

Mme Girardin n’a d’ailleurs trompé personne. Prise de bâillement sur son propre discours, elle a conclu sur un triste constat d’impuissance tout en affichant un mépris assumé à l’égard des travailleurs de la mer garants de notre souveraineté alimentaire et d’une pêche durable.

Avec Marine Le Pen présidente de la République française, il ne sera jamais question de laisser le moindre bateau de pêche à quai avant d’avoir employé tous les moyens en possession des pouvoirs publics pour défendre l’intégrité de la flotte de pêche française.

[ Communiqué de France Jamet ] Pêche en Occitanie : C’est un Métier Indispensable que L’on Assassine !

Pêche en Occitanie : c’est un métier indispensable que l’on assassine !

La baisse continue des jours de pêche autorisés en Méditerranée combinée à l’envolée dramatique des prix des carburants signent l’agonie de la flotte chalutière d’Occitanie et des 2 500 emplois qui en dépendent. Certains navires n’ont pas d’autres choix que de rester à quai jusqu’à 2022 parce que leur activité n’est plus rentable ; d’autres suivent le chemin de la casse.

En trois ans, le nombre de jours de pêche autorisés est passé de 220 à 183. Avec le plan West Med décidé par l’Union européenne, en 2022, il est prévu de le diminuer encore jusqu’à 160 jours, passant en dessous du seuil de rentabilité. Parallèlement, en quelques mois seulement, le prix du gasoil a doublé pour atteindre 0,75 € le litre. Ajoutons, à toutes ces difficultés, l’imposition des éoliennes offshore en Méditerranée qui remettent en cause les zones de pêche.

Il est donc impossible pour les marins pêcheurs d’embarquer dans des conditions dignes.

Parce qu’il y a urgence à agir, le Gouvernement français doit arrêter le suivisme aveugle des directives de l’Union européenne, qui a juré la mort de la pêche locale pour privilégier la grande pêche industrielle en multipliant des accords internationaux écologiquement peu regardants, notamment en Afrique. Il faut enfin user du levier fiscal pour compenser la hausse du prix de l’énergie par la baisse des taxes.

Seule Marine Le Pen aura le courage d’entreprendre ces réformes pour sauver la pêche française.

[ Communiqué de France Jamet ] Octroi des Licences de pêche Post-Brexit : Défendons nos Pêcheurs Français à tout prix !

Octroi des licences de pêche post-Brexit : défendons nos pêcheurs français à tout prix !

Cinq ans après le vote du Brexit, près d’un an après son entrée en vigueur, l’Accord de commerce et de coopération entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, en particulier sur la question cruciale de la pêche, n’est toujours pas opérationnel.

La France attend encore 244 autorisations pour ses pêcheurs nationaux, soit plus de la moitié des licences déjà octroyées par les autorités britanniques (200). La faute en revient à un accord mal conçu et mal négocié par Michel Barnier qui a sacrifié la pêche artisanale française depuis le départ.

L’Accord de commerce et de coopération (ACC) prévoit que les pêcheurs européens pourront continuer à se rendre dans les eaux britanniques grâce à une licence, obtenue sous condition de pouvoir prouver qu’ils pêchaient dans cette zone auparavant. Cependant, l’équipe de négociation de Michel Barnier n’a absolument pas prévu de spécifier quelles preuves pourraient servir de base à la justification des droits historiques de pêche.

Ainsi, les gros bateaux qui disposent de technologies de pointe, comme un système de géolocalisation par satellite, sont capables de fournir les informations nécessaires à l’obtention d’une licence, ce qui n’est pas le cas pour les navires de petite taille dont les patrons pêcheurs n’ont pas les moyens de consentir à des investissements aussi lourds.

Parce que l’Accord négocié est à l’avantage exclusif de la pêche industrielle, souvent étrangère, ce sont 200 petits bateaux français qui restent sur le carreau, la plupart pratiquant la pêche artisanale. Telle est la raison du silence étourdissant de l’Union européenne et des atermoiements d’Emmanuel Macron, qui ne veulent plus de ce modèle de pêche pourtant durable.

Rappelons que pour un emploi supprimé à la mer, ce sont cinq emplois à terre qui disparaissent. La pêche artisanale française est un acteur incontournable de la vie de nos littoraux que Marine Le Pen, une fois élue présidente de la République, se fera une priorité de défendre par tous les moyens.

[ Communiqué de France Jamet ] À Sète, un Technocrate Bruxellois nargue les Pêcheurs Français : honte à lui !

En villégiature estivale à Sète, le 2 septembre, le commissaire européen à l’Environnement, aux Océans et à la Pêche, Virginijus Sinkevicius, est venu « s’assurer que les pêcheurs puissent poursuivre leur activité, même avec moins de jours sur l’eau »…

Peut-on faire encore plus hors sol ? C’est à croire que Virginijus Sinkevicius a le goût de la provocation, alors que le plan européen “West Med” menace de bientôt réduire à 140 le nombre maximal de jours de sorties en mer autorisés pour les pêcheurs en Méditerranée, bien en dessous de leur seuil de rentabilité de 177 jours de sortie en mer par an.

La raréfaction du merlu prétextée par Bruxelles ne représente que 7% des prises des pêcheurs. Elle est la conséquence d’une pollution des eaux dont les pêcheurs ne sont pas responsables. Les pêcheurs continuent  d’être traités comme des délinquants, alors que l’existence de la filière n’a jamais été aussi menacée et qu’ils sont devenus une variable d’ajustement des technocrates de Bruxelles.

Nos pêcheurs, fiers de leur métier noble et ancestral, voudraient le faire perdurer afin de pouvoir contribuer à garantir la pérennité de la filière et celle de notre souveraineté alimentaire.

Depuis des décennies, Bruxelles par sa politique commune de la pêche s’est attaché à boucher toutes leurs perspectives d’évolution, alors même que nos pêcheurs respectent les normes environnementales les plus strictes au monde et qu’ils ne cessent de devoir s’adapter à de nouveaux règlements toujours plus exigeants.

Cette politique est d’autant plus injuste que l’Union européenne continue de signer des accords de libre-échange qui font la part belle à une surpêche industrielle dont les conditions ne correspondent nullement à nos normes sanitaires et environnementales.

Nous ne pouvons plus tolérer que la pêche française soit la proie du cynisme bruxellois. En 2022, avec Marine Le Pen, nous donnerons la priorité à la défense des intérêts de nos pêcheurs et de notre filière française.