[ Communiqué de France Jamet ] Brexit : L’Union Européenne Sacrifie nos Pêcheurs.

La perspective imminente d’un “no deal” entre le Royaume-Uni et l’Union européenne menace gravement la filière de la pêche française.

Afin de permettre la continuité d’accès aux eaux britanniques, la Commission européenne propose une simplification des réglementations à l’intention des pêcheurs européens exerçant dans les eaux d’un pays tiers. Pour la raison qu’il est nécessaire de soutenir par tous les moyens les pêcheurs français, nous ne sommes pas opposés à ce texte par principe. Plusieurs points restent néanmoins inquiétants.

D’une part, la pêche étant devenue une compétence confisquée à la seule exclusivité de l’UE, ce texte donne un blanc-seing à la Commission pour gérer seule toutes les autorisations ainsi que leur suivi. D’autre part, nous déplorons la méthode de négociation choisie par l’UE, qui a toujours davantage ressemblé à une tentative d’intimidation qu’à un dialogue constructif.

À force de braquer le Royaume-Uni, ce dernier a refusé de céder sur un point qu’il aurait vraisemblablement pu accorder aux autorités européennes, à savoir un accès raisonnablement facile des pêcheurs européens dans leurs eaux territoriales. Une filière florissante de notre économie est ainsi sacrifiée parce que les négociateurs européens ont agi par mépris plutôt qu’avec rationalité. Ce triste échec est un nouveau signal de l’urgence, pour la nation française, de récupérer la pleine maîtrise de ses compétences en matière de pêche.

[ Communiqué de France Jamet ] Malgré les Profits et les aides Européennes, les Banques Réduisent leurs Effectifs !

Alors qu’ils font toujours des bénéfices, les grands groupes bancaires internationaux ont décidé de supprimer une centaine de milliers de postes au moins durant ces prochaines années, admettant parfaitement que l’objectif visé est l’augmentation des marges bénéficiaires pour leurs actionnaires.

La France est touchée de plein fouet par ces restructurations. Dernière annonce en date : la fusion Société Générale/Crédit du Nord fera fermer 600 agences et supprimera entre 3 000 et 5 000 emplois en France. Ces réductions d’effectifs s’agrègent aux plus de 5 000 postes déjà fermés entre 2016 et 2020. Précédemment, HSBC prévoyait de se séparer de 15% de ses effectifs mondiaux, dont 557 postes sur 7 000 salariés en France. BNP Paribas, première banque française, a par ailleurs confirmé une réduction de 446 à 546 postes d’ici à 2021.

La pandémie de Covid-19 et l’arrêt brutal de l’économie pendant le confinement n’ont pourtant pas entraîné le déclenchement d’une crise financière. Des groupes tels que BNP Paribas et le Crédit Agricole ont même fait des bénéfices notables. La première pandémie de l’histoire du mondialisme apparaît de facto comme une aubaine pour augmenter les profits au détriment de l’emploi.

Certains de ces grands groupes ne se sont pas gênés pour bénéficier des largesses financières de l’État français et surtout de l’Union européenne. Au total, entre 2008 et 2018, Bruxelles a offert près de 5 039 milliards d’euros d’aides d’État aux groupes bancaires qui, aujourd’hui, réduisent largement leurs effectifs.

Il est grand temps que ces banquiers cessent de profiter d’avantages indus. L’État stratège tel que le conçoit Marine Le Pen récompensera le travail plutôt que la spéculation.

[ Communiqué de France Jamet ] Plan « West Med » : le Rassemblement National est aux Côtés des Pêcheurs D’Occitanie.

Sous prétexte de lutter contre la raréfaction de la ressource, le plan européen baptisé « West Med » prévoit de réduire à 160 le nombre maximal de jours de mer pour les chalutiers en Méditerranée. Jusqu’à présent, les pêcheurs pouvaient sortir 200 jours par an, leur seuil de rentabilité se situant à 177 jours.

Cette décision européenne, si elle devait être appliquée, serait donc une catastrophe économique et sociale pour les régions concernées, comme l’Occitanie. La destruction de la flotte chalutière signerait la fin des criées sur ces terroirs (80% des produits acheminés par les chalutiers y étant vendus). Pour un poste à la mer supprimé, c’est quatre à cinq emplois sur terre qui disparaissent ! En Occitanie, ce sont ainsi 2 500 emplois qui se retrouvent menacés dans un secteur déjà fortement ébranlé par la pandémie.

L’Union européenne doit cesser de sacrifier les pêcheurs, tels des boucs émissaires, sur l’autel d’une idéologie écologiste qui s’en prend aux mauvaises cibles. Le bassin méditerranéen souffre de maux très graves, mais qui prennent leur source ailleurs, notamment dans la pollution des eaux. Ainsi la Turquie rejette chaque année dans les eaux plus de 110 000 tonnes de déchets plastiques, l’Égypte, 250 000 tonnes.

Les vrais coupables sont ailleurs. Les pêcheurs sont des éléments indispensables de notre souveraineté alimentaire, et doivent à ce titre être protégés. Le Rassemblement National soutient le combat légitime des pêcheurs de Port-La-Nouvelle qui s’élèvent contre ce projet désastreux.

[ Question Parlementaire ] Aides Européennes pour les Manadiers Frappés par la crise Sanitaire.

Question avec demande de réponse écrite  E-006348/2020
à la Commission
Article 138 du règlement intérieur

Les manadiers, c’est-à-dire les éleveurs de taureaux et de chevaux camarguais, sont frappés de plein fouet par les conséquences des politiques de confinement. Rien qu’en Occitanie, ce sont près de 800 courses camarguaises – où les taureaux ne sont pas tués – qui n’ont pas pu avoir lieu. Sans compter les abrivado, les bandido et autres encierros qui rythment habituellement les fêtes votives, animent les villages languedociens et provençaux, le quotidien des gens dans la perpétuation de nos traditions.

Les retombées économiques liées à ces manifestations culturelles s’élèvent à 26 millions d’euros par an sur ce terroir. D’une manière générale, les structures locales reposant sur l’agritourisme, dont le pic d’activité s’étend de mai à septembre, font face à une perte de 95 % de leurs ressources. Au comble du désespoir, les éleveurs commencent à abattre leurs bêtes, faute de revenus suffisants pour les nourrir.

La bouvine est un secteur économique et culturel, dont dépendent des milliers d’emplois, qui s’effondrera s’il ne reçoit pas les aides suffisantes. Au regard du risque que représenterait la disparition de cette filière, et de la perspective imminente d’un abattage massif de cheptels d’une espèce taurine au demeurant menacée (le biou), la Commission envisage-t-elle d’engager une partie des fonds européens de soutien en faveur des manadiers français?

[ Question Parlementaire ] Impact du projet éolien en mer sur les Pêcheries Françaises.

Question avec demande de réponse écrite  E-006349/2020
à la Commission
Article 138 du règlement intérieur

Dans le cadre de la «stratégie sur les énergies renouvelables en mer» de l’Union européenne, les côtes françaises, de Dunkerque à Noirmoutier, doivent accueillir sept projets offshore entre 2022 et 2027. Dans un rapport produit par la commission PECH, il est signalé qu’en mer du Nord, en mer Baltique, en Méditerranée, dans les régions de l’Atlantique et de la mer Celtique, les conflits avec les pêcheurs risquent de s’intensifier.

En effet, les parcs éoliens s’implanteront en France non loin de zones classées Natura 2000, cruciales pour la ressource halieutique. Les pêcheurs sont légitimement très inquiets des conséquences environnementales sur les diverses espèces de poissons et de crustacées, et notamment les fameuses coquilles Saint-Jacques de la baie de Saint-Brieuc.

De l’aveu de l’étude elle-même, aucune évaluation n’a été faite sur les effets écologiques et socio-économiques globaux cumulés de l’extension des énergies renouvelables en mer.

La Commission s’engage-t-elle à fournir rapidement une juste évaluation des effets socio-économiques prévisibles des projets éoliens en mer dans le secteur de la pêche, sur les communautés locales et les activités économiques terrestres?

[ Communiqué de France Jamet ] Covid-19 : « effet D’aubaine » pour la Commission ?

C’est par la presse belge que l’on apprend que la Commission européenne a invoqué un cas de « force majeure » pour annuler un appel d’offre visant à assurer les services de restauration dans ses locaux, jusqu’en septembre 2021 au minimum. Ce sont 400 salariés des sociétés prestataires de service qui se retrouvent menacés de perdre leurs emplois.

La plus omnipotente des institutions européennes a utilisé un argument juridique dont les contours sont pernicieusement flous et ressemblent davantage à un faux prétexte pour dédouaner la Commission de ses obligations à l’égard de ses sous-traitants. Il s’agit d’une pirouette juridique réalisée au mépris du droit local, qui impose une phase de consultation et de négociation avant un licenciement massif, et au prix d’une étonnante flexibilité du droit communautaire.

Cette décision unilatérale émanant de l’instance qui « impulse », peu ou prou, toutes les politiques sociales de l’Union européenne, est particulièrement inquiétante et grave. On peut d’ores et déjà imaginer la « souplesse juridique » dont tel ou tel organisme, privé ou public, fera preuve afin de se débarrasser de prestataires devenus encombrants, maintenant que le ton a été donné au plus haut sommet de l’Union. Rappelons que la Commission a la responsabilité de gérer les plans de relance des économies européennes. Sous le prétexte pandémique, elle s’engage sur une pente glissante dont nos compatriotes pourraient en payer le prix fort.

[ Question écrite de France Jamet ] Coopération avec L’Inde dans la lutte Antiterroriste.

Question avec demande de réponse écrite  E-006180/2020
à la Commission
Article 138 du règlement intérieur
France Jamet (ID)

 

La France, pays des Lumières et des libertés, est à ce titre une cible favorite de l’obscurantisme islamiste. Ses prises de position en faveur de la liberté d’expression lui valent actuellement agressions diplomatiques et appels au boycott économique de la part de nombreux pays musulmans, quand il ne s’agit pas d’attaques terroristes sur son territoire, meurtrières et de plus en plus fréquentes.

Un pays extra-européen se distingue particulièrement dans le soutien sans réserve qu’il apporte à la France face à l’hostilité du monde musulman – là où, soit dit en passant, ses alliés européens «naturels» ont pu faire preuve d’un étrange dilettantisme: il s’agit de l’Inde. Les Français ont notamment été très touchés du soutien populaire et spontané qu’a exprimé le peuple indien sur les réseaux sociaux en réaction aux manifestations de haine disproportionnées du Pakistan et de la Turquie, mais aussi du Bangladesh, du Qatar, du Koweit ou encore du Maroc.

Ainsi, comment l’Union européenne compte-elle associer davantage l’Inde, compte tenu de sa bonne volonté manifeste en la matière, à ses programmes de lutte contre le terrorisme islamique?

[ Communiqué de France Jamet ] General Electric Supprime Massivement des Emplois Français et Délocalise : à quand L’État Stratège ?

Après 264 départs volontaires en 2019, General Electric va encore supprimer près de 300 postes en France au sein de son entité spécialisée dans l’activité nucléaire et énergétique. Dans le même temps, la direction de l’entreprise confirme un « projet de restructuration au niveau européen », avec des délocalisations en Hongrie, en Chine et en Inde.

En 2014, toute honte bue, Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, avait défendu le rachat d’Alstom énergie par ce géant américain devant la Commission européenne de Bruxelles. Marine Le Pen l’avait dénoncé en son temps, Macron l’avait formellement nié.

Depuis, 3 000 emplois ont été supprimés en France par General Electric, soit un quart de ses effectifs et sans compter les plans sociaux en cours…

L’Usine nouvelle a annoncé récemment la suppression à venir de 753 postes, principalement dans les activités relatives aux réseaux électriques. 618 postes sont concernés dans cette branche, dont le site de Montpellier (Hérault) qui sera une fois encore durement touché.

Ce sont ainsi des milliers et des milliers d’emplois qui sont sacrifiés aujourd’hui sur l’autel du mondialisme. Seul un État stratège comme le préconise Marine Le Pen sera en mesure de sauvegarder nos emplois.

[ Communiqué de France Jamet ] Le Japon Convoite L’industrie Aéronautique Française.

Si, après avoir englouti 8 milliards d’euros, le Japon s’apprête à renoncer à créer un concurrent à Airbus, des groupes japonais envisagent des prises de participation afin d’intégrer la chaîne d’approvisionnement de l’avionneur européen, en profitant du fait que nombre de PME aéronautiques françaises sont en passe d’épuiser leur trésorerie.

Sous l’impulsion du très influent ministère japonais de l’Industrie, ce qui ressemble à un entrisme industriel stratégique inamical pourrait avoir des conséquences fâcheuses non seulement sur le groupe Airbus, mais aussi sur nombre de sous-traitants français : beaucoup seraient de facto écartés des commandes dans un avenir plus ou moins proche, alors qu’ils sont déjà en grandes difficultés du fait de la crise. Rien qu’en Occitanie, une trentaine de plans sociaux sont en cours dans l’aéronautique.

Ni l’Union européenne, ni le Gouvernement Macron/Castex n’ont la volonté politique de faire face à cela.

Un État stratège, comme le préconise Marine Le Pen, mettrait tout en œuvre pour préserver nos industries et nos emplois, qui plus est dans un secteur aussi stratégique que l’aéronautique.

[ Question Parlementaire ] Projet de Salaire Minimum Européen.

Question avec demande de réponse écrite  E-005900/2020/rev.1
à la Commission
Article 138 du règlement intérieur
France Jamet (ID)

Depuis un an, la Commission a décidé de lancer le chantier du salaire minimum européen. S’il n’est pas encore question de fixer un revenu minimum commun à tous les États membres, du fait des disparités socio-économiques énormes qui existent à l’intérieur de l’Union européenne, les autorités européennes ont pour ambition d’établir un cadre réglementaire posant un certain nombre d’exigences légales, afin de tenter d’améliorer les conditions de vie des travailleurs européens.

Depuis, nous avons écouté des déclarations assez floues: l’idée de porter le salaire minimum légal à 60 % du salaire médian a par exemple été avancée, avant de s’entendre expliquer par la suite qu’une telle mesure ne serait pas suffisante. Le commissaire à l’emploi, Nicolas Schmit a, quant à lui, déclaré que «nous allons encourager la conclusion de négociations collectives partout».

1. La Commission a-t-elle donc pour ambition de faire de la «négociation collective» pratiquée par quelques États membres un modèle socioéconomique généralisé?

2. Comment la Commission espère-t-elle lutter contre le dumping social au sein de l’Union, par le biais du salaire minimum européen, si elle-même ne lutte pas pour protéger son marché unique en cessant de signer des traités de libre-échange avec des pays qui ne respectent pas les mêmes normes socio-environnementales qu’elle?