(VIDEO) Interview Midi Libre de France Jamet et extrait du dernier Conseil Régional Languedoc-Roussillon du 20 novembre 2015
(VIDEO) Interview Midi Libre de France Jamet et extrait du dernier Conseil Régional Languedoc-Roussillon du 20 novembre 2015
Ainsi, le 20 novembre 2015, au cours de la dernière séance plénière Conseil Régional Languedoc-Roussillon, l’exécutif socialiste a entériné le Contrat de Plan Etat Région, dont Montpellier est quasiment exclue : la Région donnera 30 M€ à Montpellier.
Pas un euro de plus.
Ce n’est ni suffisant ni légitime.
France Jamet, au nom du Front National, a été la seule à dénoncer cette scandaleuse décision simplement justifiée par des calculs électoralistes tout empreints de ressentiments et de malveillances personnelles des uns par rapport aux autres.
Alary poursuit son combat contre la Ville de Saurel qui se bat contre les services de la Région…
Et chacun de régler ses comptes entre anciens compères.
Chantage, électoralisme, égocentrisme, coups bas…
C’est un énième épisode d’une série B où la politique politicienne prend toujours le pas sur l’intérêt général.
En pleine guerre sociale, économique et territoriale, ces politicailleries doivent cesser.
Une bonne fois pour toutes.
Il faut « tendre vers un système où perdre son emploi devienne un non évènement » écrivait en octobre le groupe « majoritaire » dans ce mensuel subventionné avec votre argent.
De la même façon, les augmentations portées au maximum sont pour cette majorité dans l’ordre des choses : taxe sur l’électricité (Tcfe), sur les ordures ménagères (Teom), cantines…
« C’est à la marge » nous rétorque t-on !
C’est faux.
C’est une addition de taxes, d’impôts qui pèsent de plus en plus lourd sur le pouvoir d’achat et notre quotidien.
On peut surtout s’étonner, alors même que toutes ces collectivités se plaignent de la baisse des dotations de l’Etat et de leurs difficultés à assumer leurs responsabilités, que les économies d’échelle ne soient toujours pas au rendez-vous et que les dépenses de « communication » continuent d’augmenter.
Comme partout. Comme chaque fois.
Nous refusons leur « fatalité », car il est toujours possible de changer les choses… vraiment.
Il suffit de le décider et de dire « Stop ! »
Vidéo du Conseil Municipal du 29 septembre 2015 : Djamel Boumaaz est intervenu sur le dossier concernant la Convention financières entre la Ville et la Métropole.
Il s’agissait selon le Maire-Président de « rationaliser l’action publique et de maîtriser des coûts, dans un contexte de contrainte budgétaire ». C’est ainsi qu’il a vendu aux maires des 31 communes le principe de la Métropole que ces derniers ont actée et signée des deux mains, dans le cadre d’une Charte qui rendrait les enfants heureux. A Montpellier-Ville, les fonctionnaires qui y travaillent ne semblent pas du même avis.
En fait, force est de constater :
Si les arguments du Maire-Président semblent avoir été plus convaincants auprès des élus qu’avec les fonctionnaires municipaux, on peut se demander ce qu’il en est dans les autres communes de la Métropole…
Contournement de Montpellier, LGV, TGV, Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan, Idex…
Voilà autant de projets utiles et nécessaires qui ont été sabordés durant 30 ans de guéguerre entre les politiques au pouvoir de la Région à la Métropole, de la gauche à la droite, de la gauche à la gauche… Jacques Blanc vs Frêche, Frêche vs Saumade, puis Vézinhet, Vézinhet vs Moure, Saurel vs Alary, etc, etc.
Et ça continue.
A l’occasion du 8ème Sommet des métropoles franco-espagnoles évoquant le devenir des projets ferroviaires, le président de la Métropole 3M n’a pas voulu inviter Alary, dernier président de la Région Languedoc-Roussillon. Ces deux-là sont fâchés depuis leurs candidatures respectives aux régionales. L’un a fait semblant de se battre contre la fusion de notre région avec Midi-Pyrénées, l’autre l’accompagne et l’appelle même de ses vœux sans en prévoir les conséquences.
Ajoutez à cela des députés socialistes qui poussent des cris d’orfraie en local, mais qui votent toutes les lois du Gouvernement de Monsieur Valls à l’Assemblée Nationale et se plient à toutes les décisions de Solferino qui vont à l’encontre de nos intérêts régionaux.
Ce 15 octobre, le député socialiste Assaf, en remet une petite couche dans les pages Midi Libre, quotidien largement « ouvert » à la liste Delga (voir infra). Frappé d’amnésie, il oublie au passage de nous parler de son bilan, celui de toutes ces dernières années qu’il a passées au pouvoir, à l’ombre des grands, du « Grand Frêche », ou encore aujourd’hui et comme toujours, en spécialiste de la communication de propagande, sur le devant de la scène (médiatique) qu’il ne lâche jamais, à toutes fins personnelles. Puisqu’en fait, il ne nous donne toujours que « son humble avis« , pur produit d’un parti majoritaire à tous les échelons dont il ne se sent ni responsable ni coupable.
Mardi 13 Octobre 2015, Gary Cooper n’était pas au Corum pour ce 8ème sommet, ni sur le quai de la gare de la Mogère inondable que veut nous imposer le Préfet de Région, M. Bousquet, allant précipitamment contre les conclusions de l’enquête publique mais au-devant d’une opération foncière (ou spéculative) hasardeuse et extrêmement coûteuse.
Cette année, les Régionales tombent en décembre : On vient d’en prendre encore pour 30 ans de plus, alors même que le projet de Ligne à Grande Vitesse Montpellier-Perpignan était le plus abouti et donné prioritaire dès le début par les institutions et les autorités.
Pour faire passer la pilule, d’autres « études » nous seront promises en attendant les prochaines échéances électorales et des millions d’euros supplémentaires seront dépensés pour rien.
Et nous continuerons de regarder passer le train du progrès et l’avenir de notre Languedoc-Roussillon restera à quai, tant que ces vieux caciques continueront de monopoliser le pouvoir comme ils le font depuis 30 ans.
Montpellier, sa Métropole, et notre Région ont été sacrifiés par tous ces élus pour des calculs électoralistes et des règlements de compte à la « OK CORRAL ».
Régionales 2015 : L’impartialité de la presse selon « La Dépêche du Midi ».
La Dépêche du Midi est le quotidien distribué en Midi-Pyrénées, appartenant au Groupe monopolistique régional de Monsieur Baylet, président du Parti Radical de Gauche.
Il possède entre autres Midi Libre, L’Indépendant et Centre Presse.
Il a réussi à imposer ses candidats sur la liste socialiste menée par Mesdames Delga (PS) et Pinel (PRG).
Louis Aliot a déposé un recours auprès de la Commission européenne dénonçant ces monopoles.
Il arrive dans nos boîtes aux lettres en ce moment.
On y découvre quelques chiffres et bilans de ceux qui ont mené notre région dans la situation calamiteuse qui est la nôtre aujourd’hui, saupoudrée de clientélisme, de gaspillage et tout empreinte d’incompétence.
A gauche comme à droite…
Louis Aliot,
un candidat enraciné, lucide et courageux nous donne sa vision et ses objectifs sous le signe de l’ouverture
pour un Midi Patriote!
Samedi 12 septembre, Julien Sanchez, maire de Beaucaire, s’est rendu à la Maison de la Chimie, répondant à la convocation de Bernard Cazeneuve et Manuel Valls aux 36.000 maires de France.
Ils furent environ 600 à répondre à cet appel afin d’exposer leur slogan : « Notre commune va accueillir des réfugiés »
Lorsque Julien Sanchez s’est levé pour exposer la position de tous ceux qui refusent cette nouvelle vague migratoire imposée par l’Union Européenne, le Préfet, M. Pierre de Bousquet de Florian, censé incarner la prédominance de l’Etat, est sorti de sa fonction pour entrer dans son « rôle« , celui du sectarisme et de l’antidémocratie.
Comme le dit Robert Ménard : « La scène en dit long à la fois sur sa neutralité politique [celle de Pierre de Bousquet de Florian] mais aussi, tout simplement, sur ce qu’il est. À la lointaine époque où la noblesse régnait sur la France, on eût dit : voilà un geste déshonorant ! Aujourd’hui, dans la carrière d’un haut et puissant fonctionnaire, c’est, sans doute, une bonne note de plus… »
Le préfet qui tire le bras de Julien Sanchez, le bouscule et tente de lui arracher son discours…. C’est le Préfet du Languedoc-Roussillon, Monsieur Bousquet, représentant de l’Etat (?)
Vidéo du Conseil Municipal du 29 septembre 2015 (3) France Jamet est intervenue à propos du rapport 3 intitulé « Soutien à la langue occitane ». Il incluait notamment des aides et soutiens aux calandretes mais surtout demandait aux élus du conseil municipal de faire pression sur l’Etat afin qu’il signe « enfin la Charte Européenne des Langues Régionales ET minoritaires ».
Le Front National a redit son attachement à la langue occitane en tant que tradition culturelle mais rejeté le soutien à cette fameuse Charte que tente de nous imposer l’Union Européenne et que le Conseil Constitutionnel a déjà refusée. Le rapport 3 portait sur plusieurs points :
France Jamet a d’abord mis en garde à ce que cette défense ne s’oppose pas à l’unité nationale. Il est ainsi séduisant de créer dès la maternelle un cursus français-occitan mais elle a rappelé qu’il ne fallait pas non plus oublier de conforter les cursus français-français puisque nos enfants maîtrisent de moins en moins notre langue nationale.
Elle a rappelé la décision du Conseil Constitutionnel du 15 juin 1999 qui refusait « au nom de l’unicité et de l’indivisibilité de la République et de l’usage exclusif du français par les autorités administratives et des services publics » alors même que Monsieur Barral voulait « la gommer pour permettre à la Charte européenne de s’imposer », puis l’Ordonnance de Villers-Côterêts du 10 août 1539.
Outre le danger de cette fragmentation de la nation par un « régionalisme politique », la Charte tend surtout à favoriser le communautarisme en amenant l’officialisation des « langues d’origine » au nom d’une idéologie multiculturaliste qui se justifiera plus encore demain par une immigration massive que plus personne ne peut nier.
Le Front National a redit son opposition à la dislocation de la France voulue par Bruxelles et demandé un vote par division afin de ne pas faire l’amalgame entre le soutien à la langue occitane et la Charte de Bruxelles. En réponse, M. Barral a d’abord noyé le poisson en développant le sujet des calendretes à laquelle il a tenté d’amalgamer notre hostilité à la Charte Européenne des Langues régionales et minoritaires.
Puis il a expliqué que le principe d’une « nationalité qui exclut les autres nationalités » n’était pas pris en compte « actuellement » par la collectivité municipale actant ainsi non pas le « régionalisme occitan » mais bien un « nationalisme occitan ». Puis il s’est largement emmêlé les pinceaux avec sa vision, celle de l’Union Européenne et le texte défendant « une politique linguistique cohérente et volontariste sur l’ensemble de l’Espace d’Oc ». Comprenne qui pourra.
L’esprit (de la loi) et les conséquences de ce texte n’étaient ni clairs ni assumés… Comme d’habitude, les premières invectives sont venues de l’Ump, dociles soutiens de la majorité (notamment et comme à son habitude, de la part de l’élu dit « le Républicain » Dumont qui refuse systématiquement de chanter la Marseillaise en début de séance, s’emmurant dans un mutisme de rigueur, lèvres pincées et bras croisés…)
Puis des noms d’oiseaux et cris d’exaspération ont fusé ensuite du côté de la majorité de gauche de Monsieur Saurel qui nous a finalement refusé un vote par division…Non sans avoir conclu avec une large dissertation hors sujet sur l’occitan, niant ainsi les effets de la Charte Européenne sur notre identité et nos traditions.
Vivement Marine, avant que l’Histoire nous donne encore raison…