[ Communiqué de France Jamet ] Pour Sanofi, la Pandémie N’est Qu’une Aubaine pour Détruire des Emplois tout en Encaissant les aides de L’État

Pour le directeur de Sanofi France, la crise du Covid-19 a démontré qu’une « Europe de la santé » était à développer parce que « les réponses étatiques ne sont pas de bonne taille ».

Surprenante déclaration, puisqu’il s’avère que non seulement « l’Europe de la santé » n’existe pas (la crise a démontré que cette chimère ne pouvait se transformer qu’en usine à gaz), mais aussi que la réponse étatique était précisément l’échelle la plus opérationnelle pour l’ensemble des pays de l’Union.

Sanofi a échoué à offrir à la France son propre vaccin. Pourtant, l’Observatoire des multinationales souligne dans son rapport[1] que Sanofi, qui a été aidé par l’État pour résister à la crise, va supprimer un millier d’emplois en France, dont des postes de chercheurs… tout en prenant bien soin de maintenir ses dividendes, bien sûr. À croire que le progrès scientifique et la santé publique passent bien après les intérêts financiers des multinationales.

Le site de Montpellier, dont Olivier Bogillot vante à juste titre les mérites, va être durement frappé par ces restrictions : 55 emplois vont disparaître début 2022 ! En l’espace de 12 ans, ce site montpelliérain est passé de 1 400 postes à 850.

Cette annonce avait été faite il y a un an, juste après que Macron a débloqué 200 millions d’euros pour aider l’industrie pharmaceutique et les relocalisations. L’État stratège que Marine Le Pen mettra en place en 2022 conditionnera les aides publiques versées aux entreprises au maintien des emplois sur le territoire français.

 

[1] Observatoire des multinationales « Allo Bercy ? Pas d’aides publiques aux grandes entreprises sans conditions » mai 2021

France Virtuelle : mettre fin au Far West et Construire L’avenir.

En un seul Tweet, le magnat de l’industrie spatiale et automobile Elon Musk a réussi à provoquer une panique sur les marchés des cryptoactifs. Miné également par des annonces mal comprises du gouvernement chinois, le bitcoin a vu sa valeur chuter de plus de 40% en l’espace de quelques semaines.

Indéniablement, la question de la manipulation de marché se pose. Elon Musk, sous des prétextes environnementaux fallacieux, a provoqué la baisse d’un actif sur lequel il a eu de nombreuses positions, en cessant du jour au lendemain d’accepter le Bitcoin comme moyen de paiement. Cela lui a ainsi donné la possibilité de vendre ses actifs avant son annonce, dont il ne pouvait pas ignorer qu’elle ferait baisser le cours dudit Bitcoin.

Le marché des cryptoactifs ne fait l’objet d’aucune réelle régulation spécifique. Ce qui aurait valu à Elon Musk, sur un actif traditionnel, des poursuites pour délit d’initié ou manipulation de marché, restera ici sans suite.

Des monnaies virtuelles sans cours légal

Cet exemple oblige à revenir à des considérations de base : ce que l’on appelle par abus de langage des cryptomonnaies n’est pas des monnaies au sens économique du terme. Ce sont en réalité des actifs, au même titre qu’une action, une obligation ou un bien immobilier. Ces cryptomonnaies n’ont aucun cours légal, et elles ne constituent en aucun cas une créance vis-à-vis de l’institut émetteur. Vous ne pourrez ainsi jamais aller dans une banque avec vos bitcoins pour l’obliger à vous donner en échange des devises ayant cours légal, comme l’euro ou le dollar.

C’est une différence fondamentale que les épargnants doivent bien entendre. La cryptomonnaie ne constitue en aucun cas une protection contre une hypothétique spoliation des épargnants, elle n’est qu’un déplacement d’un type de risque vers un autre. Ce risque est celui que, demain, personne n’accepte vos bitcoins et ce, sans que vous n’ayez aucun des recours juridiques qui s’appliquent lorsque l’on utilise une monnaie traditionnelle ou monnaie dite « fiat ».

C’est pour cela qu’il est nécessaire de lever l’opacité autour de ces marchés, encore marginaux, mais qui, à terme, seront forcément amenés à gagner en popularité du fait du potentiel de changement profond de nos vies que portent les cryptoactifs et qui joueront un rôle essentiel dans l’économie de demain. La technologie de la blockchain, qui n’en est encore qu’à ses balbutiements, laisse déjà entrevoir des possibilités considérables dans la logistique, le contrôle de qualité ainsi que dans bien d’autres domaines.

Une technologie prometteuse pour les petits porteurs

Nous allons vers ce que l’on appelle déjà la « tokenisation de l’économie », c’est-à-dire, par l’utilisation de « jetons » virtuels, la possibilité de réaliser des opérations économiques ou de contrôle, voire d’investir dans divers types d’actifs. Le secteur qui est le plus avancé dans la tokenisation de l’économie est actuellement l’immobilier. Le principe est simple : un bien immobilier est répliqué virtuellement et découpé en jetons auxquels on donne une valeur, définissant ainsi le nombre de parts de l’actif que l’on peut posséder.

En général, les mises de départ sont très basses, parfois inférieures à 10 euros. Elles sont mises à la vente et achetées par les investisseurs. Puis, à proportion de leurs parts, ils se voient conférer les droits et les revenus associés à leur propriété.

Le principe est simple et n’a en réalité, dans le fond, rien de nouveau, il reprend le principe de la copropriété, ou même de la société par actions. Il permet cependant de démocratiser l’investissement immobilier qui demande, aujourd’hui, de grosses mises de fonds pour pouvoir espérer y entrer, ou bien de s’endetter sur plusieurs décennies. Aux États-Unis, la société RealT propose déjà ce type de services et permet d’investir dans des biens immobiliers.

Néanmoins, si ces innovations ont un fort potentiel de simplification de la vie quotidienne de ceux qui veulent investir – particulièrement dans les couches les plus modestes de la société pour qui des investissements deviendraient accessibles – il faut se garder d’un contresens très en vogue dans certains milieux crypto-enthousiastes.

Le rôle des professions juridiques face au défi de la numérisation de la finance

La tokenisation de l’économie ne doit pas aboutir au recul des professions juridiques indispensables à la vérification de la conformité des titres financiers ou immobiliers qui sont soumis à ce régime de tokenisation. Ceux qui fantasmeraient ainsi sur la disparition des notaires – et des frais qui leurs sont associés – oublient que les actes rédigés par un notaire font foi devant la justice, tandis que la blockchain ne pourra jamais se prévaloir de cette qualité juridique. Car, en cas de litige, ce n’est pas dans le registre blockchain que les conflits se règlent, mais bien devant un tribunal. Ils oublient aussi que les frais de notaires ne sont pas une charge indue qui irait engraisser les notaires. Lors des achats les plus courants, c’est-à-dire dans l’immobilier ancien, 77% des frais de notaires vont dans les caisses de l’État et constituent, entres autres, des frais d’enregistrement des titres de propriété.

L’État doit s’assurer d’accompagner les professions juridiques dans les défis de la numérisation de la finance et de l’économie, et permettre à l’ensemble des Français, dans la mesure de leurs moyens, d’accéder à ces nouvelles pratiques économiques qui vont indéniablement changer leur vie et vont demander une grande adaptation du droit français afin d’éviter les escroqueries et les manipulations de marché. Il y a pour cela deux solutions.

La première consisterait à créer un fonds souverain de la finance numérique dont l’objectif serait la levée de capitaux pour l’investissement stratégique dans les entreprises françaises en pointe dans la recherche fondamentale et appliquée en matière de blockchain et de cryptoactifs.

La seconde serait d’étudier, en partenariat avec les professions de l’immobilier (notaires, agents, etc.), dans quelle mesure la numérisation peut réduire les coûts de transaction et les frais de notaires, tout en favorisant l’accès des Français à l’investissement de façon sécurisée et transparente.

Cette évolution des pratiques d’investissement est fatalement amenée à se répandre. Nous ne devons pas faire l’erreur de rester sur le bord du chemin. Il faut saisir cette opportunité pour ordonner le chaos qui règne dans le monde des cryptoactifs, menace les investisseurs et favorise ceux qui ont les moyens et les appuis pour contourner toutes les règles d’une finance saine.

[ Communiqué de France Jamet ] Accords du Brexit : le Gouvernement Français doit Défendre L’intérêt des Pêcheurs Français.

Alors que les représentants de la France doivent s’entretenir le 10 mai avec la Commission européenne concernant l’accord post-Brexit sur la pêche, la situation s’envenime au large de Jersey.

Entre 40 et 80 bateaux de pêche français étaient réunis hier devant Saint-Hélier, la capitale de l’île anglo-normande, certains bloquant le port, pour protester contre les conditions de pêche imposées en dernière minute aux marins français après le Brexit. Londres a envoyé deux bâtiments de surface de la Royal Navy sur zone, et Paris deux navires de la gendarmerie maritime…

Il existerait des conditions « non prévues » par l’accord post-Brexit pour délivrer des autorisations de pêche à nos pêcheurs français, preuve que les négociations menées notamment par l’européiste Michel Barnier pendant des années sont loin d’avoir été à la hauteur.

Alors que le gouvernement Macron/Castex bombe le torse dans sa communication de crise, nos pêcheurs sont dans une incertitude totale quant à leur avenir et l’ensemble de la filière est désormais plus que fragilisée.

C’est ainsi que, sur 344 demandes, seuls 41 navires de pêche français sont autorisés à pêcher au large de Jersey depuis le 1er mai.

Il est du devoir du Gouvernement français de veiller à ce que les clauses du Brexit soient appliquées telles qu’elles ont été signées pour défendre les intérêts des pêcheurs français. Ces vaines parades doivent faire place à une action concrète !

[ Communiqué de France Jamet ] Casse du Système des Retraites : retour sur un Chantage Bruxellois

Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a l’audace de l’affirmer : la réforme des retraites, destinée à niveler le niveau de vie des futurs anciens par le bas, serait une « nécessité pour la France » (Europe 1, 26 avril 2021). Pathétique et douloureux mensonge pour tenter de camoufler la sentence du bourreau en une prescription médicale !

Cette réforme trouve en réalité son origine dans les recommandations économiques pour l’année 2013 de la Commission européenne, qui demandait au gouvernement d’alors « d’adapter les règles d’indexation, les âges minimums et de taux plein, la période de contribution et les régimes spéciaux ».

Avec la crise du Covid-19, l’Union européenne tient l’occasion définitive de faire plier le Gouvernement français jusqu’alors plutôt hésitant sur la question. Pour recevoir en effet les 40 milliards d’euros du plan de relance européen (dont le financement vient, bien sûr, de la poche du contribuable français), il faut, selon l’accord conclu entre les 27 en juillet 2020, être « en accord avec les recommandations spécifiques par pays faites à chacun des États-Membres » par la Commission européenne. En d’autres termes, pour toucher l’argent qui lui est dû, la France devra accomplir les réformes dites « structurelles », c’est-à-dire remettre en cause son modèle social unique pour l’aligner sur les normes européennes.

En 2022, une fois arrivée à la tête de l’État, Marine Le Pen entamera une vraie réforme des retraites, sans la moindre soumission aux inepties européistes, respectueuse des exigences de protection sociale, conforme au « modèle français » que tant de pays nous envient et en adéquation avec les réalités des évolutions de notre temps.

[ Communiqué de France Jamet ] Sabena Technics : de L’urgence d’un Patriotisme économique pour Préserver nos Industries et nos Emplois

Le 8 octobre 2020, en pleine crise de l’aéronautique, Florence Parly, ministre des Armées, visitait le site Sabena Technics près de Dinard. Il s’agissait de rassurer les salariés sur leur avenir en annonçant soutien et commandes publiques anticipées.

Six mois plus tard, la Direction générale de la maintenance aéronautique du ministère des Armées vient d’écarter cette entreprise très performante de l’entretien des avions Falcon de surveillance maritime de la Marine nationale, au profit d’un groupe suisse à capitaux américains pour les dix prochaines années !

Les sites de Mérignac (Nouvelle Aquitaine) et de Dinard (Bretagne) sont particulièrement touchés par cette décision totalement inacceptable. En effet, plus d’un millier de salariés seraient concernés, soit plus d’un tiers de l’effectif de l’entreprise, sans compter les sous-traitants, et cela jusqu’à l’aéroport de Dinard, puisque son maintien par les pouvoirs publics est en effet lié aux activités industrielles qui s’y déroulent.

Le gouvernement a lâchement cédé devant des intérêts étrangers. Le patriotisme économique doit primer dans toutes les commandes de l’État, surtout lorsqu’elles concernent le domaine militaire et de la défense.

Seule Marine Le Pen a le courage de privilégier la défense de nos emplois et de nos industries nationales, d’abord !

[ Tribune de France Jamet ] La Transition énergétique doit cesser sa guerre contre L’industrie

L’Union européenne en fait son défi de ce siècle : parvenir à une neutralité climatique d’ici 2050. Qu’importe s’il s’agit, dès lors, de sacrifier ce qui reste de notre industrie, déjà largement démantelée par sa visée mondialiste d’une rentabilité à très court terme.

L’Union se rêve ainsi entièrement numérisée, sans carbone, sans industrie, sans productivité … juste une société de services plus ou moins concrètement utiles à la vie des gens, dépossédés des moyens économiques de maîtriser leur destin en tant que peuples et nations.

On estime que le Pacte vert européen menace au moins 11 millions d’emplois en Europe[1], ce qui ne manquera pas, en détruisant le tissu industriel encore dense de l’Europe orientale, d’aggraver les flux migratoires des pays d’Europe de l’Est vers ceux de l’Ouest, et de renforcer la pression sur ces emplois de service restants. Ajoutez à cela l’avènement triomphant du télétravail permettant le développement du nomadisme salarial dans un monde idéologiquement globalisé: la perspective d’un chômage de masse structurel et de très longue durée est, pour la France, inévitable.

Pendant ce temps, l’Union continuera d’importer au prix fort d’innombrables commandes de tous les biens essentiels qu’elle ne peut plus, qu’elle ne veut plus, qu’elle ne sait plus produire elle-même auprès des pays de cette Asie triomphante qui, elle, ne privilégiera jamais d’autres intérêts que les siens propres. L’usine du Monde qu’est la Chine produit ces biens au moyen d’émissions carbone bien plus considérables que ne l’auraient fait les Etats membres soumis à des normes environnementales plus strictes, mais qu’à cela ne tienne, les apparences sont sauves : la pollution ne vient pas du sol européen…

Ce système n’est pas seulement d’une hypocrisie absurde, il est dangereux. L’épisode tragi-comique du blocage du canal de Suez par lequel transite 12% du commerce mondial, a été un révélateur de la dépendance absolue de nos pays à l’industrie étrangère. Ce simple et banal accident a causé le ralentissement de l’industrie automobile en Europe, car il a aggravé la pénurie de composants électroniques. Pénurie dont la production européenne pâtissait déjà à la suite de l’incendie d’une usine de semi-conducteurs au Japon et d’une panne de courant au Texas…Terrible « effet papillon » que cette gestion structurelle en flux tendus, qui présuppose un monde lisse, parfait, sans accident, ni conflit ni épidémie !

Il ne peut y avoir de puissance ni de grandeur françaises sans industrie. Cette dernière aurait dû être l’une des préoccupations premières des gouvernements qui se sont succédé. Résultat : en vingt ans, un million d’emplois industriels ont été détruits dans notre pays. Si, ces dernières années, on avait pu observer une timide tendance à la relocalisation ou pour le moins, un freinage des délocalisations pour la simple raison que les coûts de production avaient augmenté dans les pays où l’on délocalise traditionnellement, le Pacte vert de l’Union européenne risque bien d’enrayer toute marge de manœuvre en la matière.

Poussé par cette idéologie funeste pseudo-écologiste, le Gouvernement français multiplie de lui-même des choix aberrants dans maints secteurs industriels aux bénéfices d’intérêts étrangers d’abord.

Ainsi, le cas récent de Stellantis, nouveau géant de l’industrie automobile, né de la fusion du français PSA – dont l’État est actionnaire via BpiFrance –  avec Fiat Chrysler en janvier 2021 est un exemple parmi bien d’autres de ces orientations ubuesques. Le site français de Douvrin devait accueillir à partir de 2023 la production de batteries électriques, maispouvaitperdre en contrepartie la production de la prochaine génération du moteur 4 cylindres EP. A priori, ce moteur à essence ne devrait pas prendre, comme cela était prévu, la direction de l’usine Opel de Szentgottard en Hongrie. En France, entre 300 et 800 emplois étaient menacés par ce qui a été l’une des toutes premières décisions majeures de la direction de Stellantis et qui apparaissait comme une conséquence directe de la transition vers l’électrique. Cette destruction massive d’emplois au prétexte de cette transition serait d’autant plus inacceptable qu’à la même heure, des concurrents allemands comme Volkswagen déploient des sites de production de moteur diesel peu polluants de dernière génération un peu partout en Europe.

Si ce maintien était confirmé, ce que nous souhaitons ardemment, cela prouverait bien qu’il suffit d’un peu de bonne volonté politique pour maintenir emplois et industries sur notre sol. Mais cette exception devra se vérifier après les échéances électorales, car cela pourrait se révéler n’être qu’une parade électorale.

Globalement, par son manque de vision stratégique, l’exécutif condamne notre industrie pour n’avoir ni anticipé ni donné ses chances de reconversion à nos entreprises. Il fait le choix de la rentabilité à court terme, sans visée d’avenir pour l’industrie française. Une transition écologique et numérique réelle ne peut pourtant pas s’effectuer sans ce que l’économiste Friedrich List appelait un « protectionnisme éducateur »,concept selon lequel une industrie naissante dans un pays donné doit être protégée par l’État dans l’optique de lui laisser le temps d’atteindre une efficience suffisamment viable avant d’affronter la compétition internationale.

C’est dans celle idée que Marine Le Pen réclame un protectionnisme intelligent et refuse le dogme de la « concurrence libre et non faussée » si chère à l’Union européenne, pour qui il s’agit notamment d’interdire aux États d’appliquer la préférence nationale dans le choix de leurs commandes publiques. Les européistes sont les seuls idiots du système à ouvrir grand leurs frontières et à laisser détruire des pans entiers de leurs économies !

Cette compétition internationale, il faut le relever, ne s’effectue plus seulement sur l’emploi, et se réalisera de moins en moins au moyen de postes de faible valeur ajoutée. C’est ainsi qu’un pays comme la Chine, dans lequel beaucoup de ces types d’emplois avaient été délocalisés, ne s’en contente désormais plus et s’en sert comme point d’appui pour développer ses industries de la tech, à haute valeur ajoutée et haut niveau de qualification. A l’heure où les pays développés mènent une véritable guerre de conquête du domaine des hautes technologies (spatial, nucléaire, intelligence artificielle, etc.), la stratégie pour une souveraineté industrielle française ne peut être dissociée de la nécessité d’une profonde réforme de la formation professionnelle orientée vers l’industrie de pointe.

Nous appelons de nos vœux un protectionnisme national partout où il est nécessaire. La préférence nationale économique relève du ressort de tous, à commencer de celui des consommateurs. Mais la puissance publique doit les épauler dans les choix de leur pouvoir d’achat. Dans le débat public actuel, seule Marine Le Pen défend l’idée d’un État stratège apte à faire de la souveraineté économique et industrielle une pierre angulaire du redressement français.

La transition énergétique n’est pas incompatible avec l’industrie, nul ne doit la prendre comme une aubaine pour développer une forme de guerre contre notre industrie pour des motifs essentiellement idéologiques. Il en va de l’avenir de nos nations européennes libres et souveraines.

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[1] Selon Luc Triangle, le secrétaire général de la fédération syndicale européenne IndustriAll (euractiv.fr, 10 mars 2020) https://www.euractiv.fr/section/climat/news/eleven-million-jobs-at-risk-from-eu-green-deal-trade-unions-warn/

[ Communiqué de France Jamet ] Le Chantage aux Subventions Publiques de Volkswagen : C’est NON !

Le constructeur automobile Volkswagen n’a toujours pas choisi entre l’Espagne, le Portugal et la région française d’Occitanie pour son projet d’implantation d’usine de cellules à batteries. Thomas Schmall, directeur technique du groupe, a précisé que son choix « dépendra de l’endroit où [ils] auron[t] les meilleures options ».

Des propos qui pourraient nous amener à croire que ce grand groupe automobile allemand espère opérer une forme de chantage aux subventions publiques afin d’asseoir son choix et que l’avenir de centaines d’emplois dépendrait de la manne provenant directement des poches du contribuable. 

Nous disons tout net qu’il serait totalement anormal qu’une entreprise comme Volkswagen bénéficie de subventions publiques à l’installation alors qu’elle fait des milliards de bénéfices et qu’elle a parfaitement les moyens de s’implanter où elle le désire à ses frais, comme toutes les autres entreprises. 

Les élus du Rassemblement National seront vigilants quant à l’attitude de l’exécutif régional et appellent le Gouvernement à cesser de sacrifier notre souveraineté industrielle et technologique par soumission à l’idéologie mondialiste. A l’heure où les sites de production allemands mettent en place la production de moteurs diesel peu polluants de dernière génération, il est inacceptable que la France n’ait toujours pas de stratégie industrielle d’envergure et se retrouve tributaire d’entreprises étrangères.

Il est urgent de mettre en place un État stratège qui définira une politique industrielle dans l’intérêt de la France et des Français.

[ Communiqué de France Jamet ] L’UE Entérine le Flicage des Pêcheurs.

Le Parlement européen a voté, lors de sa plénière de mars, un nouveau règlement sur le contrôle de la pêche, attentatoire, intrusif et inefficace instituant – entre autres – la mise en place de caméras embarquées à bord des navires supérieurs à 12 mètres. 

Cette volonté de criminaliser les pêcheurs travaillant à bord des navires de taille moyenne, qui ne demandent qu’à vivre de leur travail et qui observent déjà les normes les plus exigeantes du monde, ne fera qu’avantager la pêche des pays tiers qui, eux, ne sont pas soumis à cette réglementation abusive portant atteinte de surcroît à notre souveraineté alimentaire. Cette injustice est d’autant plus frappante que dans le même temps, l’UE continue de signer avec ces mêmes pays tiers des accords de libre-échange leur permettant d’exporter encore plus facilement des produits issus d’une concurrence déloyale sur notre marché.

Alors que, toute honte bue, les députés macronistes et LR soutiennent in fine cette mise à mort progressive de toute une filière, les députés français au Parlement européen du Rassemblement National s’y opposent fermement.

Le Rassemblement National soutient et soutiendra nos pêcheurs français en lutte pour leur survie et refuse de les considérer comme des ennemis de la nature.  Les pêcheurs artisanaux ne sont pas le problème : ils sont la solution pour sauvegarder la biodiversité et notre inestimable patrimoine marin.