[ Communiqué de France Jamet ] Bosch/Rodez : des Centaines D’emplois Sacrifiés sur L’autel de la Bien-pensance écolo-bobo !

Depuis novembre, la fermeture du site aveyronnais de Bosch était envisagée par la direction du groupe. Le premier employeur privé de l’Aveyron va détruire 750 emplois sur les 1 250 que compte ce site pluridécennal sur l’autel de la bien-pensance écolo-démago. Avec des conséquences directes sur les TPE/PME de sous-traitants dans la région qui travaillent avec Bosch, ce sont des milliers de familles qui vont être sacrifiées par ce choix ubuesque.

En août 2016, Emmanuel Macron alors ministre de l’Économie de François Hollande s’était rendu à l’usine Bosch, pour se montrer « rassurant » sur l’avenir du diesel. On voit ce qu’il en est à la suite des récents choix gouvernementaux délirants en faveur de l’idéologie des bobos écologistes égoïstes, destructrice d’emplois et d’industries.

Alors qu’il faut absolument tuer le diesel et ses emplois en France, outre-Rhin, pays du « Diesel Gate », on s’apprête à mettre sur le marché de l’automobile des BMW équipées de moteurs diesels dernière génération peu polluants !

Écartant de manière péremptoire le relatif impact polluant du diesel moderne et taisant l’imposture des moteurs électriques en matière de pollution, le Gouvernement choisit de laisser fermer l’usine de Rodez, comme il préfère détruire des véhicules en parfait état de marche sans grain de CO2 telle une obsolescence programmée préjudiciable à notre économie.

Ni l’Union européenne qui ne protège de rien, ni ce Gouvernement, ne sont en mesure de garantir la pérennité de ce qui reste de nos sites industriels et des emplois qui y sont liés. Seul un État stratège, comme le mettra en place Marine Le Pen dès 2022, sera en mesure de le faire.

[ Tribune de France Jamet ] Les Caméras pour Fliquer nos Pêcheurs, C’est NON !

Depuis plusieurs années tinte une petite musique particulièrement sinistre. Les pêcheurs français, sans distinction, seraient responsables de la destruction des océans.

Ce sont pourtant les réglementations européennes, allègrement soutenues par le Gouvernement français, qui sont toutes pensées pour faciliter l’activité de la pêche industrielle tandis que celle de la pêche artisanale, plus respectueuse de l’environnement, est sans cesse contrariée par des chicaneries administratives toujours plus laborieuses. Là où l’on espérait un geste pour aider les petits pêcheurs artisanaux, déjà soumis aux règlementations les plus restrictives du monde ainsi qu’à la pression d’organisations pseudo-écologistes d’extrême gauche, la Commission européenne entend encore leur compliquer la tâche.

C’est ainsi que Madame Aguilera, rapporteur socialiste du Parlement Européen sur le règlement du contrôle des pêches, se fait le porte-voix de la nouvelle trouvaille des technocrates de la Commission : les caméras embarquées à bord des navires, ou CCTV. Assommer nos pêcheurs de règles ridiculement complexes ne suffisait pas. Il s’agit maintenant de les considérer d’office comme suspects, tels des délinquants.

Ce sont pourtant les thoniers japonais qui, pendant des années, ont pillé la Méditerranée sans que nous ne soyons jamais capables de les arrêter !

Ce sont pourtant les écologistes de salon qui sèment dans les mers, par centaines, des éoliennes perchées sur de gigantesque pylônes de béton !

C’est pourtant la Turquie qui est en train de transformer la mer Méditerranée en une gigantesque mare d’acide par les rejets chimiques de son industrie textile !

Ce sont pourtant les Gouvernements de l’UE qui importent toujours plus de poissons capturés ou élevés hors de l’Union, en dehors des règles sanitaires et écologiques les plus élémentaires de la pêche et de l’aquaculture !

Fi de tout cela ! Il y a un éternel criminel, un éternel coupable, un éternel pollueur : le pêcheur ! Toujours lui. Lui qui pointe depuis des années le rapetissement des poissons et la pollution des eaux maritimes. Son seul tort, en vérité, est de vouloir (sur)vivre grâce à son travail, à son dévouement et à son éthique professionnelle dans un monde où les bureaucrates ont pris le pouvoir.

Nous avons toujours été totalement contre ce principe de flicage humiliant, inacceptable de nos pêcheurs.

Inacceptable, parce que c’est la faiblesse des technocrates déconnectés qui a aggravé la destruction de la ressource halieutique depuis des années. Ce sont également ces mêmes technocrates qui ordonnent le saccage de l’espace de travail des pêcheurs de la Manche avec des projets éoliens marins en séries, décidés sans aucune concertation avec les acteurs locaux, ni souci de l’impact socio-économique ou environnemental que de telles entreprises auront inéluctablement sur eux. Ces mêmes technocrates qui se sont servi de la pêche comme variable d’ajustement lors des négociations du Brexit.

Il va falloir commencer à comprendre que les pêcheurs ne sont pas le problème, ils sont la solution. Lorsque je vais à la rencontre des pêcheurs artisanaux d’Occitanie, ceux-ci l’affirment : « il faut pêcher moins, mais mieux »

Ils vivent de la mer et ont le plus grand souci de sa pérennité.

Ils alertent sur le pillage de nos ressources par des navires-usines étrangers.

Ils n’ont pas arrêté de pointer du doigt la pollution chimique qui détruisait leur espace de travail.

Enfin, ce sont ces petits métiers qui ont pris de plein fouet les errements du Gouvernement, avec la crise du COVID en apothéose de leur médiocrité.

La considération et le respect que nous leur portons, l’utilité essentielle de leur métier dans la souveraineté alimentaire de la France, nous conduisent à refuser qu’on les enchaîne à des caméras les faisant passer pour des pillards.

Les gens de mer sont des indépendants responsables et attachés à la liberté, si parfaitement illustrés par ces vers de Baudelaire :

« Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame »

Respectons-les. Soutenons-les.

[ Communiqué de France Jamet ] Projet de parc éolien Flottant dans la baie de Saint-Brieuc : L’État doit écouter les Pêcheurs et Envisager une Alternative !

Depuis 2011, les pêcheurs sont opposés au projet d’installation de 62 éoliennes en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), classée zone Natura 2000. Ils militent pour un projet alternatif qui utiliserait la houle pour produire de l’énergie selon un procédé plus respectueux de l’environnement, produisant plus d’énergie et moins cher, tout en étant compatible avec les activités de pêche.

Cette alternative serait d’autant plus appréciable qu’elle prévoit également d’impliquer les pêcheurs locaux, l’installation de moteurs à hydrogène sur les 300 bateaux de pêche de la baie, ou encore l’achat de 250 bus qui utiliseraient cette énergie sur le territoire. Notons qu’un prototype de parc flottant modulable producteur d’hydrogène par la houle a déjà été installé avec succès à la Rochelle par la société française Hace.

Rappelons que si le projet éolien est si décrié par tous les acteurs du territoire, c’est parce qu’il couvre 75km² d’un secteur de pêche où se trouve l’un des deux grands gisements de coquilles Saint-Jacques de la baie. L’installation seule des fondations de ces éoliennes géantes (700m³ de béton sont nécessaires pour planter un seul pylône, mesurant 200 m de haut et plongeant sous l’eau de 40 m) va provoquer un dérangement certain des fonds marins, sans compter l’enfouissement des raccordements électriques. Les trois ans de travaux annoncés risquent d’ailleurs d’altérer le milieu sur une zone bien plus large, quand les courants emporteront les débris soulevés par les chantiers de fixation des éoliennes.

Le Rassemblement National s’est toujours opposé aux éoliennes, marines ou terrestres. Il salue la force de proposition dont font preuve les pêcheurs de la baie de Saint-Brieuc et enjoint l’État à les écouter, afin qu’il considère ces nouvelles alternatives énergétiques.

[ Tribune de France Jamet ] Affaire Gamestop : un Scandale Financier dans L’air du temps.

Gamestop est une entreprise de vente au détail de jeux vidéo. Il y a quelques jours, sa capitalisation boursière s’élevait à 250 millions de dollars. Cependant, la profonde restructuration que connaît le secteur et la pandémie actuelle ont sévèrement entamé les perspectives de croissance de l’entreprise. Face à cet état de fait, de grands fonds d’investissement misent sur la baisse du cours de l’action, pratiquant ce qu’on appelle la vente à découvert.

Le principe est simple : vous empruntez une action que vous vendez au cours du marché, mais cette action, vous ne la possédez précisément pas. Il vous faudra donc la rendre. Si, entre le moment où vous l’empruntez pour la vendre et le moment où vous la rendez, le prix baisse, vous empochez la différence. Dans le cas contraire, vous payez.

Gamestop a été l’une des entreprises victimes de ce procédé de vente à découvert, aussi appelée « short ». Melvin Capital, fonds d’investissement ayant pignon sur rue à Wall Street, était particulièrement positionné en « short » sur l’action Gamestop. Ce qui ne devait être qu’une simple opération boursière quotidienne a cependant très vite tourné – pour eux – au cauchemar.

Sur Internet commence alors un mouvement de grande ampleur chez les amateurs de jeux vidéo désireux de sauver la marque. La machine s’emballe, ils sont des millions à faire des placements, parfois jusqu’à des dizaines de milliers de dollars. L’action s’envole et augmente de 1 600%. Conséquence immédiate d’un tel mouvement, les vendeurs à découvert – qui, rappelons-le, misent sur la baisse de l’action – se retrouvent les reins cassés et accusent des milliards de pertes. C’est ainsi que le fonds Melvin Capital comptabilise 5 milliards de perte avant d’être contraint de clôturer sa position vendeuse, et de s’endetter de 2,5 milliards afin d’éviter la faillite pure et simple. Sa cote chute de 53%. Pour couvrir les pertes, on en arrive à vendre les bijoux de famille : Apple a vu son cours chuter de 5%, Microsoft, Tesla et d’autres, tombent aussi.

Ce que l’observateur retient de cette affaire, c’est qu’une communauté bien organisée de quelques millions de personnes peut déclencher un cataclysme boursier, avec beaucoup plus de facilité que l’on ne pourrait le croire. Cela en dit long sur la profonde vulnérabilité des marchés financiers et des entreprises françaises… Qu’est-ce qui empêcherait en effet, dans le marché tel qu’il est actuellement (dé)régulé, des puissances hostiles – ou même des agents terroristes – de mener des raids financiers sur certaines entreprises françaises stratégiques pour en prendre le contrôle ?

Les plateformes de trading utilisées par les membres de la communauté Redit permettent, avec un contrôle minime, de se positionner sur n’importe quel marché, sur n’importe quel actif, partout dans le monde. Ce qui se voulait être un outil pratique pour faciliter l’accès à la bourse des particuliers pourrait aujourd’hui se transformer en arme financière massive, et marquerait ainsi l’avènement final du dogme de la liberté de mouvement du capital totalement affranchi des frontières et des États.

Le rôle de ces plateformes d’opérateurs de marché (trading) pose par ailleurs des problèmes similaires à ceux évoqués aujourd’hui lorsque l’on parle des capacités de censure des réseaux sociaux. En effet, face à la panique, la plateforme RobinHodd, utilisée par les activistes de l’opération Gamstop, a décidé unilatéralement de suspendre les échanges de l’action Gamestop sur son site, posant ainsi une question cruciale : jusqu’où va le « deux poids, deux mesures » lorsque l’on parle de marchés boursiers ? Au nom de quelle légitimité une plateforme suspend-elle arbitrairement les échanges d’un actif sur son site ?

La numérisation de la finance demande que l’on s’attaque avec sérieux à la régulation des marchés financiers dans l’optique de rendre à la bourse, comme à la banque, son véritable rôle : financer l’économie réelle et la croissance future.

[ Communiqué de France Jamet ] Bosch Rodez sur la Sellette : L’État Macron et l’UE aux Abonnés Absents pour sauver des Milliers D’emplois !

Depuis novembre, la fermeture du site aveyronnais de Bosch est envisagée par la direction du groupe, provoquant depuis l’inquiétude pour les quelque 1.340 salariés locaux et de très nombreux sous-traitants.

Le premier employeur privé de l’Aveyron a déjà fermé une des deux lignes de fabrication d’injecteurs diesel l’an dernier. En plus de la baisse des ventes de voitures liée à la crise, l’équipementier automobile est victime de la chute du diesel. Telle est l’œuvre de la politique écolo-bien-pensante du Gouvernement, qui culpabilise les automobilistes au risque de sacrifier tout un pan de notre économie. Pendant ce temps-là, les voitures continuent d’être fabriquées en Turquie, au Maroc…

Alors que les représentants du personnel tentent laborieusement d’obtenir de la direction allemande des précisions quant à l’avenir du site, l’État Macron tout comme l’Union européenne, faute de volontarisme politique, sont comme d’habitude aux abonnés absents pour sauver ces emplois essentiels au développement de nos économies locales et nationales.

Seul un État stratège avec Marine Le Pen, doté d’une stratégie industrielle cohérente, sera en mesure de préserver notre industrie et nos emplois en France.

[ Tribune de France Jamet ] Pêche Française Post-Brexit : la Journée des dupes.

Le 24 décembre dernier, comme un prélude à Noël, le Royaume-Uni et l’Union européenne parvenaient enfin à conclure l’accord redéfinissant leurs relations après une période douloureuse de cohabitation précaire. Avant d’arriver à ce laborieux compromis, tout le secteur de la pêche française et avec lui les gouvernements des principaux Etats membres concernés, retenaient leur souffle. L’absence d’accord aurait été une catastrophe pour les pêcheurs, les Français surtout qui, en Bretagne, en Normandie et dans le Nord ont beaucoup bénéficié des accès aux eaux poissonneuses britanniques.

Chacun jouait gros et toutes les spéculations sur un no deal ont eu lieu. On craignait pèle mêle l’interruption des opérations de pêche, synonyme de coup de grâce pour une profession déjà particulièrement mise à mal par la pandémie de Covid-19, la mise en place de licences payantes à des prix prohibitifs par le gouvernement de Sa Très Gracieuse Majesté et une réduction de 60% des quotas de pêche.

Alors, forcément, ce 24 décembre 2020, avant l’annonce de l’accord, la fébrilité des uns et des autres était bien compréhensible. Ainsi, l’accord fut accueilli dans la joie. L’équipe de négociation européenne sauvait son honneur, Michel Barnier recevait pour Noël une crédibilité imméritée pour revenir faire autant de mal en France qu’il en a fait lors de ces négociations, les pêcheurs eux, voyaient une chance de conserver leurs entreprises, leurs salariés, leurs navires, leurs quotas, en d’autres termes, rien moins que la vie. Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, selon la formule du Pangloss voltairien.

Tout ? Vraiment ?

Car après les effets de manche, les photos officielles, les toasts et les petits fours qui passeront, reste l’écrit, reste le texte du très fameux accord.

C’est là que les choses se compliquent, singulièrement.

L’accord prévoit qu’une période de transition est établie jusqu’en 2026, avec sur cette période, une diminution progressive des quotas de 25%. Nous sommes loin des 60% voulus par Londres, l’on ne peut que s’en réjouir. Mais le problème est-il bien réglé ? Rien n’est moins sûr.

D’abord, en 2026, côté européen, plus aucun des responsables qui a négocié cet accord ne sera plus en poste pour rendre des comptes, puisque les prochaines élections européennes auront lieu en 2024. Ce sont les successeurs de la Présidente Von der Leyen et de Michel Barnier qui devront donc gérer la fin de la période de transition.

Chacun, à ce stade, se demande donc comment va s’organiser la pêche post-2026. L’accord sur ce point est parfaitement clair : des consultations annuelles donneront lieu à la mise en place de Taux Admissibles de Captures (TAC) et c’est une fois que des accords seront trouvés sur ces TAC que les navires des deux parties pourront se voir délivrer des autorisations de pêche. Comme toujours, le diable est dans les détails, car un tel système signifie que rien n’empêche le gouvernement britannique de vouloir faire baisser encore un peu plus ces quotas.

Sur le plan règlementaire, les choses ne sont pas plus claires. La possibilité de mettre en place des licences payantes n’est absolument pas exclue par l’accord. Ce dernier prévoit seulement que les conditions d’accès aux eaux doivent être non discriminantes, c’est-à-dire identiques pour les pêcheurs européens et britanniques. A ceci près qu’il y a bien plus de pêcheurs européens dans les eaux britanniques, rien n’empêcherait, pour diminuer artificiellement les quotas de pêche européens, de mettre en place de telles licences payantes

pour les décourager, et ainsi faire rattraper le coût de telles licences aux pêcheurs britanniques sur des opportunités de pêche plus nombreuses.

C’est un scénario d’autant plus probable que les pêcheurs britanniques considèrent cette période de transition comme une très lourde concession faite par leur gouvernement conservateur. En effet les professionnels de la pêche font partie de la partie la plus dure de la population quant à l’attitude à adopter vis-à-vis de l’UE. Même en Ecosse, où une majorité considérable de la population a voté pour rester dans l’Union européenne, les pêcheurs ont été favorables au Brexit, car ils estimaient être pillés par la Politique Commune de la Pêche.

D’un côté comme de l’autre, la pêche a servi de variable d’ajustement afin de négocier les concessions les plus importantes possibles sur le volet commercial de l’accord, qui était en réalité la partie cruciale pour les deux camps. Cependant, elles n’ont pas servi de variable d’ajustement de la même façon. Pour l’Union européenne, un no deal à cause de la pêche aurait signifié une catastrophe politique, diplomatique et économique pour l’industrie allemande qui fait des profits très importants au Royaume-Uni.

Chacun le sait, le gros de la politique européenne se résume aux intérêts allemands, et ces intérêts se résument eux-mêmes à ceux du patronat d’outre-Rhin qui se moque bien de l’avenir des pêcheurs français. Elle a donc, dans un pur calcul politicien, jeté un os à ronger aux pêcheurs en se contentant de leur éviter le pire, sans promettre de quelque manière que ce soit un mieux.

Le gouvernement britannique était prêt à un no deal, il l’avait dit, et un no deal sur une rigidité excessive de l’UE sur la question de la pêche eût été politiquement un symbole très fort et très avantageux pour lui sur le plan intérieur.

Le gouvernement britannique, fidèle à une tradition diplomatique de subtilité et de finesse, a sacrifié les intérêts de

la pêche britannique à court terme afin de mettre en avant ce qui était à ses yeux fondamental : le commerce. Il a donc accepté cette période de transition et fait un très gros effort sur les quotas concédés aux pêcheurs européens, tout en se ménageant, après cette période de transition, la capacité de récupérer sa mise.

Passé le soulagement, les professionnels de la pêche française ne s’y sont pas trompés et, très rapidement, on a vu se multiplier les réactions d’inquiétude. Car, cette incertitude va naturellement freiner pour les années à venir les investissements dans un secteur qui sera sujet à une instabilité règlementaire ainsi qu’une absence de visibilité sur sa viabilité économique. Sans compter que ce sont les plus petites structures, à la rentabilité plus fragile, qui seront les plus gravement touchées par la diminution des quotas pendant la période de transition.

Une fois de plus, la politique qui a prévalu est de sauver la face devant les caméras, et de pousser la poussière sous le tapis en espérant que les successeurs règleront les problèmes quand ils arriveront. Ce qui se fera à coup sûr au détriment de la pêche artisanale que les technocrates de Bruxelles cherchent à faire disparaître depuis des années à coup de règles absurdes, de persécutions permanentes et de criminalisation, pendant que depuis leurs bureaux ils gavent la grande pêche industrielle.

Cela n’est pas nouveau bien sûr, mais le Rassemblement National combattra ces choix politiques mortifères et fera de la défense des pêcheurs français, en particulier des artisans-pêcheurs qui transmettent ce rude et noble métier depuis des générations, un principe essentiel.

[ Communiqué de France Jamet ] Brexit : L’Union Européenne Sacrifie nos Pêcheurs.

La perspective imminente d’un “no deal” entre le Royaume-Uni et l’Union européenne menace gravement la filière de la pêche française.

Afin de permettre la continuité d’accès aux eaux britanniques, la Commission européenne propose une simplification des réglementations à l’intention des pêcheurs européens exerçant dans les eaux d’un pays tiers. Pour la raison qu’il est nécessaire de soutenir par tous les moyens les pêcheurs français, nous ne sommes pas opposés à ce texte par principe. Plusieurs points restent néanmoins inquiétants.

D’une part, la pêche étant devenue une compétence confisquée à la seule exclusivité de l’UE, ce texte donne un blanc-seing à la Commission pour gérer seule toutes les autorisations ainsi que leur suivi. D’autre part, nous déplorons la méthode de négociation choisie par l’UE, qui a toujours davantage ressemblé à une tentative d’intimidation qu’à un dialogue constructif.

À force de braquer le Royaume-Uni, ce dernier a refusé de céder sur un point qu’il aurait vraisemblablement pu accorder aux autorités européennes, à savoir un accès raisonnablement facile des pêcheurs européens dans leurs eaux territoriales. Une filière florissante de notre économie est ainsi sacrifiée parce que les négociateurs européens ont agi par mépris plutôt qu’avec rationalité. Ce triste échec est un nouveau signal de l’urgence, pour la nation française, de récupérer la pleine maîtrise de ses compétences en matière de pêche.