[ Communiqué de France Jamet ] Négociation avec les USA : Impuissance de Macron.

Le 17 avril 2019

Ce 15 avril, le Conseil européen a donné l’autorisation à la Commission d’ouvrir des négociations avec les États-Unis.

Emmanuel Macron a échoué à défendre les intérêts français. Face à la crainte de Merkel de voir Trump taxer l’industrie automobile allemande, la voix de la France n’a pas été entendue.

Alors qu’on nous vend chaque jour qu’Emmanuel Macron a rendu sa place à la France en Europe, on voit ici qu’il n’en est rien et qu’il est incapable de défendre nos intérêts nationaux face à l’Allemagne et aux Etats-Unis.

La suprématie des intérêts allemands nous conduira à sacrifier sur l’autel du libre-échange. Ce que Macron ne veut et ne peut pas faire, seule une Europe des Nations et des Libertés peut encore l’imposer afin que les peuples soient entendus.

[ Midi Libre ] France Jamet : « Les Nations et les Peuples Doivent Reprendre la Main ».

France Jamet (Rassemblement national) dresse le bilan de son mandat en tant que députée européenne.
Quel bilan dressez-vous de ce mandat que vous avez pris en cours ?

Oui, en septembre 2017, après l’élection de Louis Aliot à l’Assemblée nationale. Je lui ai succédé. Mais je me suis intégrée dans une équipe déjà en route, donc je n’étais pas perdue. En ce qui concerne ma commission, le commerce international, j’ai pris la suite de Marine le Pen. Là, du travail avait été fait, c’était au sortir du Ceta (l’accord économique et commercial global, NDLR) et au moment du Tafta (le traité de libre-échange transatlantique, NDLR) que l’Europe essaie toujours de lancer avec les USA.

Sur l’expérience elle-même, à titre personnel…

On est au cœur de là où ça se passe. Car l’Europe impacte quotidiennement et régulièrement, de façon nocive, notre économie, notre environnement, la santé des consommateurs. On est dans le dur.

Je dis toujours que ce qui impacte votre quotidien a été décidé par l’Europe d’hier et ce qui est décidé par l’Europe aujourd’hui impactera votre quotidien demain. On fait face à une accumulation de normes, de contraintes. Plus la surtransposition des lois françaises par les bons élèves qui se sont succédé, dont Monsieur Macron qui en est un bon exemple.

Considérez-vous avoir pu peser, concrètement, sur certaines décisions ?

Oui, comme dernièrement, sur les négociations avec les USA que la Commission a voulu relancer. Nous nous sommes opposés, à plusieurs, et nous avons réussi à faire passer une résolution pour que l’agriculture ne fasse pas partie des négociations avec les USA. La volonté américaine était contraire, je crois que nous y sommes arrivés, avec plusieurs groupes.

Plusieurs eurodéputés expliquent qu’ils arrivent, dans l’intérêt de la France, à travailler, hors des clivages traditionnels, ensemble. Vous le ressentez aussi ?

Oui et non. Quand on présente des amendements, il y a un gros bloc, des LR (Les Républicains, NDLR), le plus souvent, pour ne pas voter nos amendements. Ce qui est assez pervers, c’est qu’ils représentent souvent les mêmes amendements. Heureusement qu’on est un peu plus intelligents, pour sortir de ces clivages quand ça va dans l’intérêt de la France.

Le problème de cette politique, c’est que quand on arrive à 80 % de consensus sur un rapport, on va arriver à le faire passer, mais le texte aura été complètement dénaturé. Mais les Français, il faut le dire, ont du mal à sortir de ces clivages. Ça se fait beaucoup plus facilement avec des députés européens étrangers qui ne sont pas dans les mêmes postures.

Relevez-vous parfois des contradictions entre vos positions au sein du RN et celles du groupe auquel vous appartenez au Parlement ?

Non, dans le groupe de l’Europe des nations et des libertés, on en discute auparavant, une majorité se dégage avant que l’on vote.

Vous n’avez pas de mots assez durs pour dénoncer une Europe « novice » mais vous appelez à voter pour élire des eurodéputés…

Ça, ça me sidère. On ne va pas donner les clés en disant : “Continuez, faites comme vous faites depuis 30 ou 40 ans”. L’échec de cette Union européenne est quand même celui du bilan des socialistes et de LR. Ils ont beau jeu de repartir en campagne sur le thème du changement…

Il n’est pas question que l’on laisse une chaise vide. D’autant plus que d’autres peuples se soulèvent et n’ont pas envie que ça continue ainsi. On veut des accords bilatéraux, plus de protectionnisme pour protéger nos filières, nos consommateurs, que la liberté et la souveraineté des nations et des peuples soient respectées. Ce n’est pas en s’en détournant et en s’en désintéressant que ça va changer.

Et en la quittant ? Au vu de sa position sur le Brexit, le RN se pose-t-il la question du Frexit ?

Non, ce qu’on veut, c’est l’inverse de ce qui se fait aujourd’hui. On veut une Europe des nations mais avec des partenaires européens, que les relations commerciales et autres soient choisies librement et que les peuples soient respectés.

Nous voulons des accords de juste échange. Qui demandent qu’on privilégie la proximité, la traçabilité, la qualité. Les nations et les peuples doivent reprendre la main, pas les lobbies, les multinationales.

Trouvez-vous des points positifs à la construction européenne ?

Ce qui est positif dans l’Europe, c’est tout ce qui nous a précédés, la civilisation elle-même, nos racines, notre identité, nos spécificités, où nous avons parfois excellé. Et l’excellence de la France s’est diluée, avec l’Europe à 25, 26, 27…

Lundi, Mateo Salvini a lancé le projet d’un regroupement, dans le prochain Parlement, de toutes les forces nationalistes. Marine Le Pen, contrairement à des leaders d’autres partis, était absente. Elle n’avait pas été invitée ?

Quelque chose vous a échappé. Ils s’étaient rencontrés, ils ont discuté, ils sont d’accord. Mateo Salvini est la preuve que l’on peut inverser les choses. Il est en train de faire le tour des autres nations européennes. Car au Parlement, il y a les libéraux d’un côté, ceux qui soutiennent l’UE qui nous étouffe, et les autres, avec qui une majorité est en train de se dessiner, de prospérer.

Vous voulez poursuivre comme députée européenne. Serez-vous en position éligible ?

Je ne sais pas. Le 15 avril, Marine présentera le programme, je pense que la liste sera présentée dans la foulée, le 17, je crois. Une place dans les 20 premiers sur la liste pour être sûr d’être élu ? Je pense qu’on peut avoir 25, 30 élus. Et pourquoi pas plus ? Nous sommes dans une bonne dynamique. On est dans le pragmatisme, le quotidien, et avec tout ce qui se passe aujourd’hui, nous avons toutes les raisons d’être optimistes.

VINCENT COSTE

[ Communiqué de France Jamet ] Madame BELLOUBET, le Personnel Pénitentiaire ne veut plus de Promesses mais des actes !

 

Le 7 mars 2019

Ce matin, France Jamet, député français au Parlement européen est venue apporter son soutien aux personnels pénitentiaires de la Maison d’arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone. Leur constat est alarmant et sans appel.

Face à la surpopulation carcérale, l’encellulement individuel n’est plus possible. Le manque de personnel peut obliger les surveillants à prendre en charge, seuls, près de 200 détenus et empêche l’application du rythme de travail 3/2. Les dates de congés payés sont imposées et dégradent la vie de famille de ces femmes, de ces hommes et leurs enfants. La transposition de la directive européenne depuis 2009 empêche désormais les fouilles de visiteurs, permettant l’introduction d’armes, de téléphones portables ou même de produits illicites et aboutissant au drame de Condé-sur-Sarthe.

La situation dans nos prisons est catastrophique pour les agents.

France Jamet et le Rassemblement National ont entendu et soutiennent leurs exigences : revalorisation des statuts, augmentation des salaires, des moyens, des effectifs et de vraies mesures qui leur permettent d’assurer leur mission dans des conditions de sécurité décentes.

Face à la récurrence de ces revendications, les promesses doivent enfin être tenues. Madame Belloubet doit en tirer toutes les conséquences maintenant.

[ Communiqué de France Jamet ] Aéroport de Toulouse-Blagnac : double Jackpot pour les Chinois, pertes Colossales pour les Français !

Le 1er mars 2019

Bradé par Macron, du temps où il résidait à Bercy, l’aéroport de Toulouse-Blagnac (3ème aéroport régional de France) «offert » au groupe chinois Casil Europe, est un des symboles du renoncement à l’intérêt national au profit des multinationales.

Actionnaire à 49,99% de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, le groupe chinois s’apprête à revendre ses parts à un tarif 60% plus élevé que son prix d’achat il y a 4 ans. C’est une véritable escroquerie dont sont victimes les contribuables, avec la complicité du Gouvernement et la passivité des collectivités. Après avoir vidé l’actif de l’aéroport dès l’acquisition de leurs parts, les actionnaires chinois vont à nouveau profiter d’une plus-value de plus de 192 millions d’euros.

Selon Casil Europe, cette plus-value serait justifiée par l’augmentation de la fréquentation, depuis leur rachat. Cette argutie ne tient pas : ce trafic en hausse s’explique en fait par l’arrivée de compagnies low-cost comme Ryanair*, négociée avant l’entrée dans le capital du consortium chinois et largement subventionnée par les collectivités, notamment la Région Occitanie présidée par Mme Delga.

Nous avions dénoncé en son temps et annoncé cette trahison des intérêts stratégiques français et ses dérives. Nous étions les seuls, une fois de plus, à refuser de dilapider et brader les ressources de l’économie régionale et nos infrastructures stratégiques qui servent à enrichir des prédateurs financiers étrangers sur le dos des contribuables.

De nouveaux candidats ont montré ces derniers jours leur intérêt pour racheter les parts de Casil Europe dont un autre groupe chinois ferait partie… Face à cette nouvelle menace, notre devoir est d’alerter les français.

Nous ne laisserons pas faire.

* La part du low-cost dans le trafic de la plate-forme est de 46,1%.

 

Communiqué de France Jamet : Développement rural : près 700 Millions D’euros de l’UE Gaspillés alors que L’Etat Macron fait les poches des Français.

Le 16 janvier 2019

L’Union européenne a versé 700 millions d’euros à la France pour venir en aide au développement rural. Ces aides du fonds LEADER, destiné à développer nos campagnes, devaient être dépensées entre 2014 et 2020.

Or, seulement 3% de ce budget ont été versés, le solde restant va revenir dans les caisses de Bruxelles l’an prochain !

Il s’agit d’un dysfonctionnement rarement égalé, dont la responsabilité en incombe à la fois aux régions et à l’Etat. Non seulement la fusion des régions et leur incurie administrative ont créé des retards considérables dans le traitement des dossiers, mais l’Etat a gardé pour lui l’autorité de déclencher les paiements et le logiciel informatique devant gérer tout cela n’a pas fonctionné jusqu’à l’année dernière. Plus de 5.000 porteurs de projets attendent encore aujourd’hui l’argent qu’on leur a promis.

Et, pendant ce temps-là, Emmanuel Macron ose encore faire les poches des Français au prétexte de la transition énergétique…

Il est temps de remplacer cette caste politique qui se permet de faire n’importe quoi, tout en continuant de saigner financièrement cette France des oubliés à qui précisément l’on demande toujours plus de sacrifices

On arrive !