Le Délire de « super Eurorégion » de Mme Delga joue contre la France et les Intérêts de nos Compatriotes

Le projet lunaire de « macro-région méditerranéenne » exposé cette semaine à Barcelone par la présidente de l’exécutif régional d’Occitanie, Carole Delga, va directement à l’encontre des intérêts de nos compatriotes et est ouvertement antinational en plus d’être dangereux.

D’inspiration ouvertement euro-mondialiste, cette initiative défendue par la présidente socialiste remet sérieusement en cause le peu qui nous reste de souveraineté nationale, notre identité, de même que nos intérêts économiques et commerciaux (ainsi nos pêcheurs seraient impitoyablement sacrifiés).

Elle menace de facto notre mode de vie et notre sécurité, puisque cela fournirait un appel d’air sans précédent pour une nouvelle vague migratoire qui bousculerait les équilibres géopolitiques déjà bien mis à mal depuis plusieurs décennies par les politiques de droite comme de gauche.

Plutôt que de se lancer dans de telles lubies, afin de satisfaire un ego surdimensionné, la présidente de l’Occitanie ferait mieux de se mettre au travail afin de trouver des solutions viables pour améliorer le quotidien de tous nos compatriotes en région qui sont de plus en plus nombreux à souffrir du chômage, de la paupérisation, de l’écroulement de leur pouvoir d’achat, et de la désertification progressive d’une partie du territoire (médecins, services de proximité…).

L’heure n’est pas aux délires narcissiques d’un exécutif hors sol : l’alternance que nous proposons est plus qu’une nécessité, c’est devenu une urgence !

RÈGLEMENT EUROPÉEN « RESTAURATION DE LA NATURE » REJETÉ : LE RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT PASSE PAR LE RESPECT DU TRAVAIL DE NOS AGRICULTEURS ET DE NOS PÊCHEURS

France Jamet et Gilles Lebreton

Députés français au Parlement européen

Membres de la commission de la pêche et de la commission de l’agriculture

Avec nos alliés du Groupe ID, France JAMET et Gilles LEBRETON, ce mercredi 24 mai, en Commission PECH ([1]) au Parlement européen, ont lancé un signal fort contre les ambitions délirantes de la Commission européenne et de son chef de file Timmermans en faisant rejeter le projet de règlement « Restauration de la Nature ».

Ce texte, partie intégrante du Green Deal, propose une vision hors sol de la nature et met en péril notre souveraineté alimentaire, sous couvert de « restauration » de 20 % des écosystèmes terrestres et marins d’ici 2030. L’UE tente ni plus ni moins de bafouer le droit des États membres à défendre leurs agriculteurs et leurs pêcheurs.

La majorité des deux commissions concernées a reconnu qu’il n’y avait pas de défense de l’environnement sans respect du travail et de la rémunération de nos agriculteurs et de nos pêcheurs. Il est clair que ces deux notions ne sont pas incompatibles, contrairement à la vision de la gauche, Renaissance et de Mme Von der Leyen.

Nos élus, à Bruxelles comme à Paris défendent nos éleveurs, nos agriculteurs et nos pêcheurs français, qui vivent, connaissent et aiment la nature. Nous les soutenons face à la production de normes déconnectées et technocratiques qui ne contribuent en rien à la conservation de notre patrimoine et à la durabilité environnementale et économique de la France.

Nous continuerons le combat lorsque ce texte sera soumis en plénière au vote des parlementaires.

 

[1] La veille, la commission agriculture refusait de même le projet de règlement avec le soutien décisif des élus du groupe ID

PAI SCApêche : la Diversité de notre pêche est en danger !

 

Premier armement de pêche français, la SCApêche (Les Mousquetaires) a sollicité auprès de l’État le « Plan d’Accompagnement Individualisé » (PAI) pour financer la destruction de 7 de ses 22 navires les moins rentables par les dispositions de l’Accord de coopération signé entre le Royaume-Uni et l’Union européenne en 2020.

 

Nom officiel du grand plan de sortie de flotte français post-Brexit, le PAI est alimenté par la réserve européenne d’ajustement au Brexit dont la vocation est de corriger les incidences négatives du Brexit sur la vie économique de l’UE afin d’assurer l’avenir des filières impactées. Or, c’est malheureusement l’inverse qui se produit pour la filière française de la pêche, qui subit la double peine du fait :

 

– d’un accord négocié à son désavantage par la Commission européenne ;

 

– de fonds publics pensés davantage pour les sorties de flottes plutôt que pour la relève et nos jeunes pêcheurs.

 

La SCApêche met ainsi fin à une vingtaine d’emplois de pêcheurs, et par répercussion, à un nombre d’emplois à terre cinq fois supérieur. Dans le même temps, la réduction de 25% des quotas de pêche dans les eaux britanniques poussera ses gros chalutiers toujours en activité à se replier sur la bande côtière. Ils empièteront d’autant plus sur l’espace naturel des navires de pêche artisanale que ces gros chalutiers bénéficieront d’une augmentation de quotas en récupérant ceux des navires cassés.

 

La logique ainsi défendue par Bruxelles et le Gouvernement tend à accélérer la concentration des moyens et des ressources dans les filets de quelques-uns, notamment des méga-armements aux mains des multinationales.

 

Les élus du Rassemblement national et d’Identité et Démocratie dénoncent le PAI gouvernemental qui, ainsi que l’avaient prévu les négociateurs européens de l’Accord du Brexit, est pensé au service d’un modèle de pêche darwinien exclusivement au bénéfice des plus gros et au détriment de la relève. Les autorités nationales et européennes doivent au contraire défendre une diversité des modèles de pêche pour assurer un meilleur équilibre de la ressource et notre souveraineté alimentaire.

PÊCHE DE FOND : BRUXELLES MENACE DE DISPARITION NOTRE FILIÈRE PÊCHE

Le mouvement de protestation #SOS_EU_Fisching de la filière pêche entamé contre les nouvelles orientations de la Commission européenne, en particulier l’interdiction d’ici 2030 de la pêche de fond dans les aires marines protégées, reflète la légitime inquiétude de nos pêcheurs, et de leurs confrères de pays membres de l’UE, face à un avenir compromis par les technocrates bruxellois.

Les États membres de l’UE risquent de perdre ainsi 25 % de leur production de produits de la mer, soit 7 000 navires et 20 000 professionnels. Concernant la pêche française, le tiers de sa flotte serait menacée.

Le plan d’action imaginé par la Commission est donc une catastrophe aux conséquences incalculables pour notre filière pêche, déjà frappée par l’inflation, la hausse du carburant et des décennies de décisions technocratiques ubuesques.

Par pur dogmatisme, la Commission européenne prend quasi systématiquement des décisions allant dans le sens des lobbyistes pseudo-écologistes et vrais extrémistes qui stigmatisent nos marins-pêcheurs, alors que la pêche industrielle destinée à l’export, de plus en plus prédatrice, peut agir à sa guise pour saccager les écosystèmes marins, jusqu’au large de l’Afrique.

Nous importons de plus en plus de produits de la pêche provenant de pays tiers aux normes sociales, environnementales et sanitaires inférieures aux nôtres.

Les politiques de l’UE mettent le secteur à genoux. Il faut urgemment repenser notre politique de la mer et défendre notre filière pêche et nos pêcheurs en privilégiant à la fois le localisme et notre souveraineté alimentaire.

 

L’inflation est le Résultat de la Politique Mondialiste L’UE, menée à la Baguette par L’Allemagne

Mes chers amis,

Le Ministre de l’économie Bruno Le Maire, qui prétendait ruiner l’économie russe en six mois nous a encore gratifiés dernièrement de ses analyses concernant la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité préconisée par Marine Le Pen.

 

Inutile, inefficace, dit-il en prenant l’exemple de l’Espagne. Qu’en est-il réellement ?

 

L’Espagne a pris des mesures ambitieuses et fermes en matière aussi bien d’énergie, en suspendant les règles européennes de fixation du prix de l’électricité, et en supprimant la TVA sur les produits de première nécessité.

 

« Les prix alimentaires explosent en Espagne ! » nous dit M. Le Maire mais il omet de dire qu’en réalité, en France, il n’a pas fait mieux avec une augmentation de 16%. En revanche, le Ministre de l’Economie ne dit pas un mot sur la prévision d’une hausse de 23 à 25% sur l’alimentaire et l’hygiène d’ici le mois de juin…

 

Sans cette mesure de bon sens prise par l’Espagne, les économistes estiment que la hausse aurait été supérieure à 18%. Les chiffres parlent d’ailleurs d’eux-mêmes :  une inflation qui retombe à 3.3% , contre 5,8 en France.

 

Donc, la baisse de la TVA prônée par Marine Le Pen serait plus favorable au pouvoir d’achat des Français, surtout les plus modestes, qui subissent plus que les autres la flambée des prix alimentaires. Alors que le choix de M. Le Maire a plongé une grande partie de nos compatriotes dans la précarité et a entraîné une avalanche de faillites d’entreprises.

 

La politique des chèques à tout va du gouvernement Borne contribue en fait à baser notre économie sur le principe de la dette. Ainsi en 2022, nous avons subi près de 8% d’augmentation d’impôts, soit 45,3% du PIB.

 

Les chèques sont par nature inflationnistes, puisqu’ils consistent en fait à imprimer de la monnaie qui n’existe et que nous devrons payer demain, avec une augmentation des prix et continument l’augmentation de nos impôts.

 

La réalité c’est que le gouvernement Français est en échec complet :

– Politiquement il est carbonisé par la réforme des retraites passé en force contre la volonté populaire, mais exigée par Bruxelles ;

– Economiquement, parce qu’il est incapable d’endiguer l’inflation des produits indispensables à la vie quotidienne des Français, inflation qui n’est que le résultat de la politique mondialiste et conflictuelle de l’UE, menée à la baguette par l’Allemagne.

 

Cette Allemagne qui nous a imposé ses lubies anti-nucléaires, secteur pourtant crucial, qui nous aurait permis d’atténuer le choc énergétique et inflationniste subi par les Français l’an dernier.

 

L’ultime recours de M. Le Maire et de notre Mozart de la finance consiste en fait :

– à dénigrer tout ce qui marche ailleurs ;

– Ou, à l’instar de Mme Von der Leyen à considérer que si cette Europe technocratique ne fonctionne pas, c’est qu’il en faut plus.

 

En fait, pour nous sortir de la crise, il faut avant tout regarder la réalité en face et changer, selon la formule consacrée, de logiciel.

 

Macron et M. Le Maire devraient être animés par une volonté d’indépendance et de souveraineté alimentaire, énergétique et politique.

 

Mais tout cela leur manque comme à nos dirigeants depuis 50 ans et nous ne les Français ne l’auront jamais ressenti aussi cruellement qu’aujourd’hui.

 

En 2024, les prochaines échéances électorales nous permettront de faire le choix du courage et de la France et des Français d’abord.

EOLMED : L’OFFENSIVE DE L’ÉOLIEN EN MÉDITERRANÉE EST LANCÉE!

Communiqué de presse

Eolmed : l’offensive de l’éolien en Méditerranée est lancée !

Le chantier de la ferme pilote d’éoliennes flottantes EolMed est lancé au large de Port-La-Nouvelle en Occitanie, où trois éoliennes géantes[1] devront être mises en service en 2024. Financées à grands renforts de subventions publiques de l’État et de la région Occitanie, elles seront les rampes de lancement de deux futurs parcs éoliens commerciaux en Méditerranée.

Qu’il s’agisse de l’éolien « flottant » qui s’installe ainsi en Méditerranée ou de l’éolien « posé » dont les chantiers attaquent la façade Nord et Atlantique de la France 2], plus rien n’arrête le lobby éolien :

–  musèlement des recours contentieux ;

– simplification des démarches administratives pour les projets ;

– accélération et augmentation des fermes éoliennes marines à venir…

Cédant non par faiblesse mais par zèle à la dictature de Bruxelles et des multinationales, Emmanuel Macron a fait le choix de sacrifier la beauté de nos littoraux, la diversité de nos ressources et l’activité de nos pêcheurs au nom d’une idéologie pseudo-écologiste.

Ce lundi 24 avril à l’occasion du 2ème Sommet pour la Mer du Nord en Belgique, il a confirmé sa détermination à construire une cinquantaine de parcs éoliens marins d’ici 2050, sous l’impulsion du « Pacte Vert » de Bruxelles, dont notre filière nucléaire française a été exclue et qu’il n’a pas défendue.

Au Parlement Européen, à l’Assemblée Nationale et dans nos conseils régionaux, les élus du RN réaffirment leur détermination à engager un moratoire sur tout projet éolien et le démantèlement des parcs à commencer par les plus anciens. Non aux éoliennes !

[1] Chacune dotée d’un mât de 108 mètres de haut et de flotteurs lourds de 3 500 tonnes

[2] Saint-Nazaire mis en exercice l’an dernier ; Saint-Brieuc, Fécamp et Courseulles-sur-Mer en cours de construction.

L’ALLEMAGNE VEUT À NOUVEAU IMPOSER L’AUSTÉRITÉ EN EUROPE

COMMUNIQUÉ DE FRANCE JAMET

Alors que la crise du Covid-19 et le conflit russo-ukrainien ont démontré le caractère totalement obsolète des règles budgétaires communes dans la zone euro, l’Allemagne a décidé, une fois de plus, d’imposer l’austérité en Europe.

Les négociations entamées à Bruxelles pour une réforme du cadre budgétaire commun voient s’opposer les intérêts toujours plus divergents entre les partisans d’une application dogmatique des critères Maastrichtiens et ceux qui demandent un assouplissement.

L’Allemagne a ainsi exprimé son refus clair et net d’une possibilité pour les divers États d’avoir une trajectoire individuelle de retour vers des finances publiques saines, et met en avant l’idée que chaque pays doit diminuer sa dette publique de 0.5 à 1 point de PIB par an.

Cette idée d’une trajectoire unique appliquée à 27 États, 27 économies, 27 budgets avec leurs spécificités et leurs contraintes différentes est absurde. Elle conduira immanquablement à une récession économique qui entraîne, à l’inverse du but recherché, des hausses de dettes publiques.

La nécessité de recouvrer des finances publiques bien gérées ne sera pas satisfaite par des arrangements comptables, mais par le retour de la prospérité économique qui a été sacrifiée sur l’autel des dogmes mondialistes promus par l’UE avec lesquels il est grand temps de rompre si nous voulons léguer autre chose que des dettes aux générations futures.