Le train ne Sifflera pas trois fois

le-train-sifflera-trois-fois-zinnemann11Contournement de Montpellier, LGV, TGV, Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan, Idex…

Voilà autant de projets utiles et nécessaires qui ont été sabordés durant 30 ans de guéguerre entre les politiques au pouvoir de la Région à la Métropole, de la gauche à la droite, de la gauche à la gauche… Jacques Blanc vs Frêche, Frêche vs Saumade, puis Vézinhet, Vézinhet vs Moure, Saurel vs Alary, etc, etc.

 

Et ça continue.

A l’occasion du 8ème Sommet des métropoles franco-espagnoles évoquant le devenir des projets ferroviaires, le président de la Métropole 3M n’a pas voulu inviter Alary, dernier président de la Région Languedoc-Roussillon. Ces deux-là sont fâchés depuis leurs candidatures respectives aux régionales. L’un a fait semblant de se battre contre la fusion de notre région avec Midi-Pyrénées, l’autre l’accompagne et l’appelle même de ses vœux sans en prévoir les conséquences.

Ajoutez à cela des députés socialistes qui poussent des cris d’orfraie en local, mais qui votent toutes les lois du Gouvernement de Monsieur Valls à l’Assemblée Nationale et se plient à toutes les décisions de Solferino qui vont à l’encontre de nos intérêts régionaux.

 

Ce 15 octobre, le député socialiste Assaf, en remet une petite couche dans les pages Midi Libre, quotidien largement « ouvert » à la liste Delga (voir infra). Frappé d’amnésie, il oublie au passage de nous parler de son bilan, celui de toutes ces dernières années qu’il a passées au pouvoir, à l’ombre des grands, du « Grand Frêche », ou encore aujourd’hui et comme toujours, en spécialiste de la communication de propagande, sur le devant de la scène (médiatique) qu’il ne lâche jamais, à toutes fins personnelles. Puisqu’en fait, il ne nous donne toujours que « son humble avis« , pur produit d’un parti majoritaire à tous les échelons dont il ne se sent ni responsable ni coupable.

 

Mardi 13 Octobre 2015, Gary Cooper n’était pas au Corum pour ce 8ème sommet, ni sur le quai de la gare de la Mogère inondable que veut nous imposer le Préfet de Région, M. Bousquet, allant précipitamment contre les conclusions de l’enquête publique mais au-devant d’une opération foncière (ou spéculative) hasardeuse et extrêmement coûteuse.

 

Cette année, les Régionales tombent en décembre : On vient d’en prendre encore pour 30 ans de plus, alors même que le projet de Ligne à Grande Vitesse Montpellier-Perpignan était le plus abouti et donné prioritaire dès le début par les institutions et les autorités.

Pour faire passer la pilule, d’autres « études » nous seront promises en attendant les prochaines échéances électorales et des millions d’euros supplémentaires seront dépensés pour rien.

Et nous continuerons de regarder passer le train du progrès et l’avenir de notre Languedoc-Roussillon restera à quai, tant que ces vieux caciques continueront de monopoliser le pouvoir comme ils le font depuis 30 ans.

OkCorral

Montpellier, sa Métropole, et notre Région ont été sacrifiés par tous ces élus pour des calculs électoralistes et des règlements de compte à la « OK CORRAL ».

Par le petit trou de la Lorgnette

Vidéo du Conseil Municipal du 29 septembre 2015 (1)

Ce conseil municipal a battu un petit record : près de 6 heures 30 de débats majoritairement animés par le Groupe d’opposition du Front National. Enfin, débats… après une heure d’interventions diverses sur l’actualité, et plus d’une heure d’un rapport d’audit (que nous avions pris la peine de lire, contrairement à d’autres…), les dossiers ont été enfin abordés.

Préalablement, le Maire a tenu à lancer un débat à propos de l’annonce de la ligne TGV Toulouse-Bordeaux qui a été décidée, une nouvelle fois, arbitrairement par Paris, au détriment de la ligne Toulouse-Narbonne, qui aurait permis à nos deux capitales liées par le gouvernement socialiste, d’être reliées et d’œuvrer ensemble à l’essor de nos territoires (cf infra : Toulouse tourne le dos à Montpellier).

Cette nouvelle plombe très certainement les espoirs légitimes des acteurs économiques de notre région, mais n’entame en rien l’optimisme béat de M. Saurel qui continue néanmoins de « soutenir le gouvernement sur cette réforme ».

D’autant plus qu’il n’aura échappé à personne que cette tactique est essentiellement électoraliste. Le pouvoir socialiste s’applique ainsi à soutenir la campagne de Madame Delga qui est déjà plombée depuis le début (foire d’empoigne pour obtenir des avantages et titres de part et d’autres de sa liste) et s’enlise dans sa méconnaissance de notre région, de ses dossiers et l’absence de programme.

A ceux qui regardent par le petit trou de la lorgnette pour projeter l’avenir de notre région et portent le sujet de la campagne sur « LE nouveau nom » de notre future région, France Jamet a apporté quelques arguments concernant la ligne TGV et la LNMP (lire Ligne Nouvelle de Montpellier Perpignan) dont on parle depuis 30 ans et dont le dernier tronçon et encore à l’étude… après plus de 30 ans d’impéritie et d’inertie.

Toulouse tourne le dos à Montpellier

Communiqué de presse de France Jamet, Présidente des élus du groupe Front National au Conseil régional du Languedoc-Roussillon, Conseillère Municipale de Montpellier, Membre du Bureau Politique du FN

La nouvelle concernant le TGV Bordeaux-Toulouse est lourde de conséquences pour notre Languedoc-Roussillon.

Alors que Montpellier n’a toujours pas fait la jonction avec l’Espagne dans le cadre du couloir nord-sud voulu par l’Union Européenne (toujours en manque ou en attente de financements et de volonté politique), la décision du gouvernement de passer outre l’avis de la Cour des Comptes et faire le choix d’une nouvelle ligne TGV reliant Bordeaux à Toulouse signe définitivement la mort de la métropole Montpellier au profit de celle de Toulouse.

Non seulement Montpellier ne sera pas reliée à Toulouse par le TGV mais pour rejoindre Paris, Toulouse passera directement par Bordeaux, tournant définitivement le dos à « Montpellier 3M ».

La force centrifuge de Toulouse va donc absorber notre région et notre ancienne capitale comme elle l’a fait pour tout le reste de la région Midi-Pyrénées.

Il aura manqué aux élus, au pouvoir depuis 30 ans, non seulement du courage, de la volonté et de la lucidité mais surtout un amour vrai et désintéressé de la Nation, un respect égal pour tous nos compatriotes de Midi-Pyrénées comme ceux du Languedoc-Roussillon.

Louis Aliot, lui, n’en manque pas et il s’engage à défendre notre identité et l’équité territoriale comme le Front National l’a toujours fait.

Nous mènerons ensemble ce combat jusqu’à son terme pour que Midi-Pyrénées et le Languedoc-Roussillon puissent se faire face et œuvrer ensemble.