France Jamet, Djamel Boumaaz et Audrey Lledo soutiennent l’action de Louis Aliot, Député Français au Parlement européen, qui vient d’interpeller la Commission européenne sur la situation monopolistique du groupe de presse de Monsieur Baylet.
En effet, Louis Aliot, vice-président du Front National et Député du Grand Ouest, s’est attaché à dénoncer auprès de la Commission européenne la position monopolistique et antidémocratique du patron des PRG dont le nom a même été évoqué, ces derniers jours, en remplacement de l’ancien ministre du travail :
« Jean-Christophe Cambadélis aurait admis que le président du Parti Radical de Gauche est « quelqu’un qui commence à peser lourd » car les radicaux soutiennent le PS au Parlement et sont les seuls alliés des socialistes aux régionales
Il aurait même révélé que monsieur Baylet, à la fois patron de « La Dépêche du midi » et du « Midi Libre » devenait incontournable pour l’avenir des socialistes dans cette région et un élément important de l’hypothétique réélection de François Hollande.
Face à cet aveu et aux conditions critiquables de l’accord PS-PRG pour les élections régionales de décembre 2015, j’ai décidé d’interpeller la Commission européenne sur la situation monopolistique de ce groupe de presse en posant la question écrite suivante et de déposer une plainte :
« Le Groupe de Presse « La Dépêche du midi », par ailleurs dirigé par un Président de parti politique membre de la coalition gouvernementale en France, vient de racheter le groupe de presse « Les journaux du Midi » qui lui octroie désormais un monopole de l’information sur la presse quotidienne régionale dans plusieurs départements français.
Cette fusion est extrêmement préoccupante dans la mesure où l’information quotidienne est concentrée par un seul et même groupe de presse, bénéficiant de subventions publiques, et diffusant précisément sur les treize départements qui constituent la nouvelle entité administrative régionale, fusion des ex-régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.
Cette situation monopolistique de l’information quotidienne régionale dans ces territoires ruraux pose le problème du pluralisme de l’information et de la situation d’abus de position dominante dans un secteur sensible. La Haute Autorité de la concurrence reconnait cette position de monopole et les problèmes qui y sont liés sur l’aspect commercial et marchand, mais ne se prononce pas sur l’aspect démocratique.
Ceci est d’autant plus important que la Commission s’est souvent préoccupée de situations similaires dans les ex-pays de l’Est candidats à l’Union. »