29 mai 2015 : 10 ans de Résistance du peuple Français face à Bruxelles

À l’occasion des 10 ans du NON des Français à la Constitution européenne par référendum, Marine Le Pen s’adresse aux Français.

(voir la vidéo)

 

 

Mes chers compatriotes,

Il y a 10 ans jour pour jour, le peuple français disait massivement NON par référendum à la Constitution européenne.
Contre la Caste médiatique, la caste politicienne de l’UMPS, économique, et le show biz, il criait au monde sa soif de liberté et son amour de la France !

Ce 29 mai 2015, nous célébrons avec l’ensemble des patriotes ce magnifique geste de rébellion, de libération. Nous célébrons cette constante du peuple français dans son histoire à se mettre debout quand ses élites autoproclamées cherchent à le maintenir à genoux.
La funeste Constitution européenne fut balayée par les urnes. Fut rejeté par le peuple français ce texte qui prévoyait de remplacer les Etats Nations par l’Europe fédérale, qui gravait dans le marbre l’ultralibéralisme bruxellois, la disparition intégrale des frontières économiques et migratoires, le règne de la Finance, la suprématie arrogante des technocrates de l’Union Européenne sur nos lois.

Malheureusement, vous le savez, ce vote souverain a été foulé aux pieds quelques années plus tard, en février 2008, quand Nicolas Sarkozy alors président de la République fit voter par le Parlement réuni en Congrès un copié-collé de la Constitution européenne rebaptisé « Traité de Lisbonne ».
Cette trahison du peuple français et de nos principes démocratiques les plus élémentaires était la plus grave depuis la seconde guerre mondiale. Elle fut permise par le vote des parlementaires UMP et du centre bien sûr, mais aussi par l’apport massif des voix du PS. Elle entache à jamais le bilan de Nicolas Sarkozy et ruine sa crédibilité quand il ose encore prétendre aujourd’hui qu’il sera demain le défenseur du référendum…

Est-ce à dire que le vote des Français en 2005 fut inutile du fait de cette trahison ? Non en aucune façon. La Caste sait depuis 2005 que le peuple français n’a pas l’intention de laisser tomber la France. Et depuis qu’elle le sait, la Caste tremble, panique. Tant mieux car elle commet des erreurs.

Chaque patriote sait lui qu’il fait partie d’une majorité : voilà qui incite à l’optimisme ! Un système autoritaire ne tient jamais longtemps face aux aspirations profondes d’un peuple épris de justice et de démocratie.
Ce vote a forcé l’UMPS a tomber les masques en faisant passer de force un texte pourtant rejeté dans les urnes. Depuis, voyez comme le temps s’est accéléré ! L’UMPS n’a plus jamais osé faire le moindre référendum national en France. Nicolas Sarkozy a fait pression pour annuler un référendum sur l’euro en Grèce en 2011. Les élites ont été forcées d’avouer leur haine de la souveraineté populaire. Chacun s’est révélé et c’est très bien ainsi, car le citoyen juge d’autant mieux ses responsables publics qu’il les voit tels qu’ils sont vraiment, et non tels qu’ils voudraient apparaître. Un voleur déguisé depuis des années en honnête homme redevient un voleur aux yeux de tous quand il est pris la main dans le sac !

Alors, mes chers compatriotes, célébrons aujourd’hui 29 mai 2015 les dix ans de cet esprit français de résistance ! Préparons-nous à chasser définitivement cette caste qui s’est permis de trahir les Français.
Mon projet pour la France s’appuie sur cet esprit d’insoumission et de liberté ! Il prévoit la réhabilitation radicale du référendum. Par des référendums obligatoires sur les grands sujets. Par l’obligation d’utiliser le référendum pour modifier la Constitution ou en matière européenne. Par la suppression de cette prérogative qui était donnée au Parlement de se réunir en Congrès et qu’il ne mérite plus, l’ayant détournée contre le peuple français en 2008. Par la création d’un référendum d’initiative populaire déclenché grâce à la collecte de 500 000 signatures au niveau national. Par l’usage du référendum local à tous les échelons de décision : commune, département…

Plus que jamais en ce jour, mes chers compatriotes, crions notre amour de la liberté et de la France !

Les élus de la Métropole ont voté les yeux grands Fermés

A la séance du 31 mai 2015, tous les conseillers de la Métropole sauf France Jamet ont voté pour un Contrat de Plan Etat Région (qu’ils n’ont jamais eu en main ni lu).

Ce document devait inclure un volet territorial métropolitain promis par M. Saurel qui n’a jamais été présenté au Conseil.

Mais tous les élus métropolitains l’ont voté les yeux grands fermés.

Le Front National ne s’est pas mêlé à cette mascarade

Seule France Jamet a fait entendre sa voix pour mettre en garde le conseil métropolitain sur l’issue hasardeuse de cette démarche, ce saut dans le vide et a surtout dénoncé le caractère antidémocratique et dénué de toute transparence de ce vote.

Les faits lui ont donné évidemment raison. Le lendemain, 23 mai, les 116 pages du fameux CPER soumis au vote et présenté le matin même au Conseil Régional par son Président ne n’incluaient pas le volet territorial avec les desiderata de M. Philippe Saurel.

L’exécutif socialiste régional a vu sans doute dans cette démarche une tentative du Maire de Montpellier de faire pression sur Solferino et les candidats à l’élection régionale de décembre puisque ce dernier ne cache pas non son ambition de se présenter à ce qu’il définit comme « des petites présidentielles« .

A moins que l’enjeu ne soit tout simplement un portefeuille ministériel dont il rêve encore secrètement.

Mais pour nourrir ses projets personnels, l’ex « maire à plein temps » a engagé tous les conseillers.

Tous les élus de la Métropole se sont ainsi retrouvés avec lui Gros-Jean comme devant….

Sauf le Front National, grâce à lucidité de France Jamet, qui défend avant tout l’intérêt général et non les intérêts particuliers ou les ambitions d’élus toujours en quête de plus de pouvoir.

 

 

Montpellier vs Toulouse : Ils ont tout Loupé… (+vidéo)

Si la préfecture, le rectorat, l’Ars sont amenés à quitter notre région demain, c’est à cause de la loi Notre votée par les parlementaires socialistes et Ump de l’Hérault.

Ils ont ainsi renforcé la volonté de Solférino et la puissance de Toulouse, au détriment de Montpellier.

La réforme devait conduire à des économies et entamer le mille-feuille ?

Les élus seront payés plus cher, à l’image des conseillers départementaux, et nous avons une strate supplémentaire, la Métropole, « L’arme fatale 1 » de Saurel.

Aujourd’hui, on nous joue « L’arme fatale 2 » : un vœu auquel ni Valls, ni Hollande ne répondront.

Sans logique, sans conviction ni stratégie, ceux qui ont accompagné la fusion n’ont pas mené la guerre qui s’imposait à vos intérêts.

Le FN seul l’a dénoncé.

Alors que notre hymne national « La Marseillaise » nous engage à défendre «nos campagnes », l’UMPS nous a joué sa berceuse.

Aujourd’hui, on serait tenté de dire qu’ils ont tout loupé.

Mais en fait, ils n’ont rien tenté…

 

CE QUE LA PRESSE EN DIT…

 

[La Marseillaise]

La Métropole a adopté un vœu pour réclamer le maintien de l’Agence régionale de santé dans la région.

Branle-bas de combat ! Depuis que Toulouse a été désignée capitale « provisoire » de la future grande région, et que tous les préfigurateurs (chargés de préparer l’organisation administrative du territoire fusionné) ont été nommés en Midi-Pyrénées, les esprits s’échauffent dans le Montpelliérain. On y craint les effets dévastateurs d’une concentration des pouvoirs à Toulouse sur l’économie et l’attractivité du territoire héraultais.

C’est pour contrer cette « fatalité », que l’assemblée de la Métropole de Montpellier a adopté mardi 28 avril un voeu pour que le siège de l’Agence régionale de santé (ARS) soit maintenu à Montpellier. « C’est un impératif pour le CHRU, pour les instituts, pour la fac de médecine, pour le réseau d’hospitalisation privée, pour les chercheurs », énumère le président Philippe Saurel. Fait peu commun, le texte de ce voeu a été co-rédigé et présenté au conseil par Jacques Domergue, chef de l’opposition UMP à Montpellier. Mais le statut incontesté du médecin, directeur de l’Institut de lutte contre le cancer (ICM), lui confère une légitimité particulière dans ce domaine.

 

«  Nous perdrions notre identité et notre âme »

« Le conseil des ministres l’a précisé : la désignation des préfigurateurs ne saurait prédéterminer la localisation des administrations, a rappelé Jacques Domergue en préambule. Il faudra que ça se vérifie. » Rappelant l’importance de la médecine dans l’histoire de la ville, avec une fac de médecine créée en 1289, ce qui en fait la plus ancienne du monde occidental encore en activité, mais surtout le poids économique de la santé sur le territoire de la Métropole (130 000 emplois y sont liés), il appelle donc à « une répartition équilibrée des champs de compétences entre les deux métropoles. »

« Si nous perdions l’ARS, nous perdrions notre identité et notre âme », poursuit l’élu de droite, un tantinet grandiloquent, allant jusqu’à appeler à la manifestation en cas de surdité du gouvernement. « Il en va de notre survie ! » A l’exception du FN, qui n’a pas souhaité participer au vote pour « ne pas être associés à cette mascarade », le voeu a obtenu l’unanimité des élus. Ils se sont succédé au micro durant près d’une heure pour enfoncer le clou et défendre en Montpellier une « capitale de la santé ». Y compris Alex Larue (UMP), même s’il a profité de son intervention pour fustiger l’attitude « revancharde » de Philippe Saurel ces derniers mois, à ses yeux à l’origine de l’affaiblissement de Montpellier.

Seule France Jamet (FN) a clairement exprimé son rejet du texte. Reprochant à Philippe Saurel d’avoir « accompagné ce processus » en se rapprochant du maire de Toulouse Philippe Moudenc, elle dénonce un « voeu totalement démagogique » qui va entraîner la Métropole « dans une spirale sacrificielle ».

Une position évidemment fustigée par tous les élus prenant la parole après elle. Mais nombreux ont aussi appelé à ne pas se contenter de la santé. Bernard Traviers (vice-président à la Culture) a exprimé ses inquiétudes sur le devenir de la Cour d’appel, tandis qu’Henri Rouilleault (élu d’opposition à Castelnau-le-Lez) a réclamé le maintien de deux rectorats.

* Source lamarseillaise.fr (Marine Desseigne)