Montpellier vs Toulouse : Ils ont tout Loupé… (+vidéo)

Si la préfecture, le rectorat, l’Ars sont amenés à quitter notre région demain, c’est à cause de la loi Notre votée par les parlementaires socialistes et Ump de l’Hérault.

Ils ont ainsi renforcé la volonté de Solférino et la puissance de Toulouse, au détriment de Montpellier.

La réforme devait conduire à des économies et entamer le mille-feuille ?

Les élus seront payés plus cher, à l’image des conseillers départementaux, et nous avons une strate supplémentaire, la Métropole, « L’arme fatale 1 » de Saurel.

Aujourd’hui, on nous joue « L’arme fatale 2 » : un vœu auquel ni Valls, ni Hollande ne répondront.

Sans logique, sans conviction ni stratégie, ceux qui ont accompagné la fusion n’ont pas mené la guerre qui s’imposait à vos intérêts.

Le FN seul l’a dénoncé.

Alors que notre hymne national « La Marseillaise » nous engage à défendre «nos campagnes », l’UMPS nous a joué sa berceuse.

Aujourd’hui, on serait tenté de dire qu’ils ont tout loupé.

Mais en fait, ils n’ont rien tenté…

 

CE QUE LA PRESSE EN DIT…

 

[La Marseillaise]

La Métropole a adopté un vœu pour réclamer le maintien de l’Agence régionale de santé dans la région.

Branle-bas de combat ! Depuis que Toulouse a été désignée capitale « provisoire » de la future grande région, et que tous les préfigurateurs (chargés de préparer l’organisation administrative du territoire fusionné) ont été nommés en Midi-Pyrénées, les esprits s’échauffent dans le Montpelliérain. On y craint les effets dévastateurs d’une concentration des pouvoirs à Toulouse sur l’économie et l’attractivité du territoire héraultais.

C’est pour contrer cette « fatalité », que l’assemblée de la Métropole de Montpellier a adopté mardi 28 avril un voeu pour que le siège de l’Agence régionale de santé (ARS) soit maintenu à Montpellier. « C’est un impératif pour le CHRU, pour les instituts, pour la fac de médecine, pour le réseau d’hospitalisation privée, pour les chercheurs », énumère le président Philippe Saurel. Fait peu commun, le texte de ce voeu a été co-rédigé et présenté au conseil par Jacques Domergue, chef de l’opposition UMP à Montpellier. Mais le statut incontesté du médecin, directeur de l’Institut de lutte contre le cancer (ICM), lui confère une légitimité particulière dans ce domaine.

 

«  Nous perdrions notre identité et notre âme »

« Le conseil des ministres l’a précisé : la désignation des préfigurateurs ne saurait prédéterminer la localisation des administrations, a rappelé Jacques Domergue en préambule. Il faudra que ça se vérifie. » Rappelant l’importance de la médecine dans l’histoire de la ville, avec une fac de médecine créée en 1289, ce qui en fait la plus ancienne du monde occidental encore en activité, mais surtout le poids économique de la santé sur le territoire de la Métropole (130 000 emplois y sont liés), il appelle donc à « une répartition équilibrée des champs de compétences entre les deux métropoles. »

« Si nous perdions l’ARS, nous perdrions notre identité et notre âme », poursuit l’élu de droite, un tantinet grandiloquent, allant jusqu’à appeler à la manifestation en cas de surdité du gouvernement. « Il en va de notre survie ! » A l’exception du FN, qui n’a pas souhaité participer au vote pour « ne pas être associés à cette mascarade », le voeu a obtenu l’unanimité des élus. Ils se sont succédé au micro durant près d’une heure pour enfoncer le clou et défendre en Montpellier une « capitale de la santé ». Y compris Alex Larue (UMP), même s’il a profité de son intervention pour fustiger l’attitude « revancharde » de Philippe Saurel ces derniers mois, à ses yeux à l’origine de l’affaiblissement de Montpellier.

Seule France Jamet (FN) a clairement exprimé son rejet du texte. Reprochant à Philippe Saurel d’avoir « accompagné ce processus » en se rapprochant du maire de Toulouse Philippe Moudenc, elle dénonce un « voeu totalement démagogique » qui va entraîner la Métropole « dans une spirale sacrificielle ».

Une position évidemment fustigée par tous les élus prenant la parole après elle. Mais nombreux ont aussi appelé à ne pas se contenter de la santé. Bernard Traviers (vice-président à la Culture) a exprimé ses inquiétudes sur le devenir de la Cour d’appel, tandis qu’Henri Rouilleault (élu d’opposition à Castelnau-le-Lez) a réclamé le maintien de deux rectorats.

* Source lamarseillaise.fr (Marine Desseigne)