[ Midi Libre ] France Jamet : « Les Nations et les Peuples Doivent Reprendre la Main ».

France Jamet (Rassemblement national) dresse le bilan de son mandat en tant que députée européenne.
Quel bilan dressez-vous de ce mandat que vous avez pris en cours ?

Oui, en septembre 2017, après l’élection de Louis Aliot à l’Assemblée nationale. Je lui ai succédé. Mais je me suis intégrée dans une équipe déjà en route, donc je n’étais pas perdue. En ce qui concerne ma commission, le commerce international, j’ai pris la suite de Marine le Pen. Là, du travail avait été fait, c’était au sortir du Ceta (l’accord économique et commercial global, NDLR) et au moment du Tafta (le traité de libre-échange transatlantique, NDLR) que l’Europe essaie toujours de lancer avec les USA.

Sur l’expérience elle-même, à titre personnel…

On est au cœur de là où ça se passe. Car l’Europe impacte quotidiennement et régulièrement, de façon nocive, notre économie, notre environnement, la santé des consommateurs. On est dans le dur.

Je dis toujours que ce qui impacte votre quotidien a été décidé par l’Europe d’hier et ce qui est décidé par l’Europe aujourd’hui impactera votre quotidien demain. On fait face à une accumulation de normes, de contraintes. Plus la surtransposition des lois françaises par les bons élèves qui se sont succédé, dont Monsieur Macron qui en est un bon exemple.

Considérez-vous avoir pu peser, concrètement, sur certaines décisions ?

Oui, comme dernièrement, sur les négociations avec les USA que la Commission a voulu relancer. Nous nous sommes opposés, à plusieurs, et nous avons réussi à faire passer une résolution pour que l’agriculture ne fasse pas partie des négociations avec les USA. La volonté américaine était contraire, je crois que nous y sommes arrivés, avec plusieurs groupes.

Plusieurs eurodéputés expliquent qu’ils arrivent, dans l’intérêt de la France, à travailler, hors des clivages traditionnels, ensemble. Vous le ressentez aussi ?

Oui et non. Quand on présente des amendements, il y a un gros bloc, des LR (Les Républicains, NDLR), le plus souvent, pour ne pas voter nos amendements. Ce qui est assez pervers, c’est qu’ils représentent souvent les mêmes amendements. Heureusement qu’on est un peu plus intelligents, pour sortir de ces clivages quand ça va dans l’intérêt de la France.

Le problème de cette politique, c’est que quand on arrive à 80 % de consensus sur un rapport, on va arriver à le faire passer, mais le texte aura été complètement dénaturé. Mais les Français, il faut le dire, ont du mal à sortir de ces clivages. Ça se fait beaucoup plus facilement avec des députés européens étrangers qui ne sont pas dans les mêmes postures.

Relevez-vous parfois des contradictions entre vos positions au sein du RN et celles du groupe auquel vous appartenez au Parlement ?

Non, dans le groupe de l’Europe des nations et des libertés, on en discute auparavant, une majorité se dégage avant que l’on vote.

Vous n’avez pas de mots assez durs pour dénoncer une Europe « novice » mais vous appelez à voter pour élire des eurodéputés…

Ça, ça me sidère. On ne va pas donner les clés en disant : “Continuez, faites comme vous faites depuis 30 ou 40 ans”. L’échec de cette Union européenne est quand même celui du bilan des socialistes et de LR. Ils ont beau jeu de repartir en campagne sur le thème du changement…

Il n’est pas question que l’on laisse une chaise vide. D’autant plus que d’autres peuples se soulèvent et n’ont pas envie que ça continue ainsi. On veut des accords bilatéraux, plus de protectionnisme pour protéger nos filières, nos consommateurs, que la liberté et la souveraineté des nations et des peuples soient respectées. Ce n’est pas en s’en détournant et en s’en désintéressant que ça va changer.

Et en la quittant ? Au vu de sa position sur le Brexit, le RN se pose-t-il la question du Frexit ?

Non, ce qu’on veut, c’est l’inverse de ce qui se fait aujourd’hui. On veut une Europe des nations mais avec des partenaires européens, que les relations commerciales et autres soient choisies librement et que les peuples soient respectés.

Nous voulons des accords de juste échange. Qui demandent qu’on privilégie la proximité, la traçabilité, la qualité. Les nations et les peuples doivent reprendre la main, pas les lobbies, les multinationales.

Trouvez-vous des points positifs à la construction européenne ?

Ce qui est positif dans l’Europe, c’est tout ce qui nous a précédés, la civilisation elle-même, nos racines, notre identité, nos spécificités, où nous avons parfois excellé. Et l’excellence de la France s’est diluée, avec l’Europe à 25, 26, 27…

Lundi, Mateo Salvini a lancé le projet d’un regroupement, dans le prochain Parlement, de toutes les forces nationalistes. Marine Le Pen, contrairement à des leaders d’autres partis, était absente. Elle n’avait pas été invitée ?

Quelque chose vous a échappé. Ils s’étaient rencontrés, ils ont discuté, ils sont d’accord. Mateo Salvini est la preuve que l’on peut inverser les choses. Il est en train de faire le tour des autres nations européennes. Car au Parlement, il y a les libéraux d’un côté, ceux qui soutiennent l’UE qui nous étouffe, et les autres, avec qui une majorité est en train de se dessiner, de prospérer.

Vous voulez poursuivre comme députée européenne. Serez-vous en position éligible ?

Je ne sais pas. Le 15 avril, Marine présentera le programme, je pense que la liste sera présentée dans la foulée, le 17, je crois. Une place dans les 20 premiers sur la liste pour être sûr d’être élu ? Je pense qu’on peut avoir 25, 30 élus. Et pourquoi pas plus ? Nous sommes dans une bonne dynamique. On est dans le pragmatisme, le quotidien, et avec tout ce qui se passe aujourd’hui, nous avons toutes les raisons d’être optimistes.

VINCENT COSTE

Marie Sara veut « abattre le FN » ! Mais où se Croit-elle ?

Vraisemblablement plus douée dans l’arène que dans le débat républicain, Marie Sara transgresse les règles démocratiques et menace Gilbert Collard et le FrontNational.
Où se croit-elle ?! Ca veut nous donner des leçons sur leurs pseudos-valeurs et ça ose se présenter devant les électeurs sans même avoir « pensé » à un programme pour la France.
Rappelons- lui que l’appel à « mise à mort » d’une personne ou d’un mouvement en raison de ses idées est passible de poursuite ?
Aux urnes Citoyens ! Mettons-leur un bon coup de fouet !

La France a besoin d’un groupe fort et déterminé d’élus patriotes à l’Assemblée Nationale pour défendre la Démocratie et ses valeurs.

Avec Marine, Mobilisons-nous : pour sauver nos Terroirs, notre Identité et nos Emplois

Communiqué de presse de France Jamet

Présidente du groupe des élus FN RBM au Conseil Régional d’Occitanie

 

Avec plus de 762.000 voix en Occitanie, Marine Le Pen arrive en tête notamment dans 6 départements sur 13 : Hérault, Gard (29,30%), P-O (30,05% score le plus élevé de la région), Aude (28,26%), Tarn, Tarn-et-Garonne (fief de M. Baylet).

 

Ses meilleurs scores se révèlent dans les petites/moyennes agglomérations et les cantons ruraux, zones de résistance d’une France qui ne veut pas mourir face aux dangers du mondialisme, source de paupérisation, qui détruit nos terroirs, notre identité et nos emplois.

 

Mais les partis du gouvernement rejetés par le Peuple, ne sont pas pour autant « sortis » du jeu : ils font le jeu du « banquier » pour sauver le système.

Au nom de leurs petits intérêts personnels, ils continuent de sacrifier notre pays et de rejeter les espérances des Français.

 

Quoiqu’il en soit, nul n’est propriétaire des voix de ses électeurs… C’est le Peuple qui en décidera le 7 mai, non les recalés du suffrage universel.

 

Pour en finir avec le chômage, l’immigration, l’insécurité et la fiscalité, pour un protectionnisme intelligent et un patriotisme économique : Seule Marine incarne l’espoir d’un véritable changement et du redressement de notre Pays.

« Montpellier : Le FN Confiant pour le second tour de la Présidentielle »

Je répondais hier soir aux questions de TVSud au sujet du score historique que le Front National a accompli pour ce premier tour de la présidentielle. Ensemble nous avançons vers la victoire du peuple français !

« La qualification de Marine Le Pen a ravi ses militants. Désormais, l’électorat du Front National croit plus que jamais à l’élection de leur candidate à la présidence de la France… »